Selon le blog Défens’Aéro, l’A330 présidentiel est équipé du système C-MUSIC, développé par la société israélienne Elbit Systems. L’Airbus présidentiel français est équipé depuis peu d’un système de protection contre les tirs de missiles, a indiqué la semaine dernier une source technique à l’AFP, confirmant une information du blog spécialisé Défens’Aéro. (fr.linkedin.com)

Dans parismatch.com : « L’Airbus A330, un temps baptisé «Air Sarko One», fut d’abord un souhait de Nicolas Sarkozy. L’appareil avait effectué son premier vol en octobre 2010, avant d’être utilisé par le président de la République.
Acheté d’occasion pour 50 millions d’euros hors taxe, selon un rapport de la Cour des comptes de 2011, l’appareil a coûté beaucoup plus cher si l’on inclut les systèmes de communication (20,5 millions d’euros), l’installation de nouveaux moteurs (23,4 millions d’euros) et quelques étonnantes particularités. L’état major particulier du Président a ainsi exigé que des rideaux motorisés soient installés à bord de l’avion pour plus de 300 000 euros hors taxes.
La présidence a aussi demandé «la désactivation d’une porte de l’appareil située dans le bureau avec installation d’une isolation phonique et thermique et d’un espace de rangement» (plus de 1,1 million d’euros). Plus étonnant, des fours spéciaux ont été installés afin de permettre de griller les aliments et non simplement de les réchauffer, comme c’est la norme dans les avions. Coût : plus de 75 000 euros.
«Si la motorisation des rideaux d’occultation se justifie par des exigences de sécurité, pour le reste, la Cour constate que la commande a été maintenue en l’état par l’état-major particulier malgré le montant des devis», notait à l’époque Didier Migaud.Utilisé également par le Premier ministre, l’A330 ne sert pas uniquement aux grandes tournées internationales.
En 2014, la Cour des comptes avait noté que l’appareil avait été utilisé pour aller à Bruxelles à l’occasion de sommets européens, pour un coût de 9500 euros par voyage. Au début de son quinquennat, François Hollande avait insisté pour utiliser le train pour se rendre à Bruxelles. Mais ce coup de communication n’a pas été suivi d’effet : les contraintes logistiques et de sécurité sont trop importantes.
La flotte gouvernementale ne se limite pas à l’imposant A330. En janvier 2015, le député René Dosière, qui surveille depuis des années le train de vie de l’Etat, avait obtenu une réponse plutôt détaillée à sa question parlementaire sur l’utilisation d’avions par le gouvernement. En 2013, François Hollande a passé plus de dix jours en vol à bord de l’Airbus. Jean-Marc Ayrault, lui, a volé un peu moins de huit jours au total ».
 
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