Les start-ups israéliennes sont reconnues sur la scène internationale.

  • Sixième dans le Bloomberg Innovation Index, dixième le Global Innovation Index, premier pays au monde en nombre de start-ups par habitant, l’écosystème israélien se caractérise par une densité unique : 809 USD par habitant ont été investis dans les start-ups en Israël en 2018 contre 302 USD aux États-Unis, 58 USD en Chine et 41 USD en Europe.
  • Israël compte 300 accélérateurs, 200 fonds de capitaux risques et 350 centres de R&D appartenant à des multinationales. Il consacre 4,94% de son PIB à la R&D civile, soit le pourcentage le plus élevé au monde. Dans leur ensemble, ces 350 centres de R&D contribuent à 40% de la dépense de R&D civile et emploient davantage de personnel de R&D que l’ensemble des start-ups réunies.
  • L’investissement privé et étranger (en particulier américain) y est abondant. Près de 90% des capitaux investis dans les start-ups israéliennes proviennent de l’étranger. Les Etats-Unis représentent 80% du montant des fusions acquisitions et près de 100 entreprises israéliennes sont cotées au NASDAQ. Cette exposition à l’international vise à garantir des débouchés à l’industrie israélienne de la tech et à nouer des partenariats stratégiques.

 

  • LE PLUS.La vulnérabilité aux évolutions du contexte international et le déficit de financement au niveau local constituent un frein à la croissance de l’écosystème
    • La dépendance vis-à-vis des financements étrangers est une fragilité. Si le montant moyen des exits a augmenté au cours de dernières années, leur précocité reste une source d’inquiétude.
    • Les entreprises sont confrontées à des difficultés de financement sur le marché local où le recours à la dette est limité et où le manque d’expertise financière est avéré. D’une part, les scale-ups ne parviennent pas à lever de la dette sur le marché local et ont tendance à opter pour des financements dans des pays où leurs filiales sont implantées, augmentant les risques de transfert d’activités à l’étranger sous la pression des « prêteurs ». D’autre part, conséquence de la maturation de l’écosystème, les start-ups early stage ont des difficultés à lever des fonds,  tendance qui est amenée à s’accentuer dans le contexte actuel de crise sanitaire. Face à cet environnement, les autorités envisagent de prendre le relais des financements « early stage » en : 1) en octroyant des subventions en faveur des projets R&D ; 2) en aidant à l’établissement d’incubateurs ; 3) en incitant les investisseurs institutionnels à investir dans les start-ups.

    https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/IL/innovation-en-israel

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