Le Dr Marc Abitbol, président fondateur de la multinationale Visionics-Luneau durant une émission du [email protected] : « Par rapport à l’Europe, Netanyahou a réagi économiquement avec beaucoup de retard. En trois mois, c’est comme si nous étions passés de l’euphorie de la victoire de la guerre des Six Jours au traumatisme de la guerre de Kippour ! ».
LE PLUS. The Luneau Technology group is a real force in the market, with a range of equipment to cover all the requirements of the vision correction process: Refraction and ophthalmic diagnosis, lens inspection in industrial production and lens cutting at the optician’s. Our aim has always been to provide with the latest technologies to permit quicker screening for visual disorders and provide a better quality of life, with ever more effective equipment.
VISIONIX, the Israeli company of Luneau Technology, is responsible for developing, manufacturing and distributing the refraction and ophthalmic diagnosis high-technology products. VISIONIX developed its products by relying on its innovative patented PowerMap TM technology, which provides simultaneous multipoint measurements of all the parameters of a lens. The technology, originated by the impressive list of VISIONIX scientists previously involved in the « Star wars » space project, is based on Hartman Wavefront 3-D technology. This knowledge and experience has put VISIONIX at the forefront of Wavefront technology.
ARCHIVES EN 2010.LA TRIBUNE.
Installée à Prunay-le-Gillon, non loin de Chartres (Eure-et-Loir), Luneau Technology est devenue au début de l’été un des trois leaders mondiaux du marché de l’équipement d’optique médicale. Cette position est acquise depuis que la PME (20 millions d’euros de chiffre d’affaires, 100 personnes) a racheté Briot International (près de 30 millions d’euros d’activité et 300 personnes) basé à Pont-de-l’Arche (Eure) et appartenant au Belge Jacques Buchmann.« Je savais, explique Marc Abitbol, PDG de Luneau Technology, qu’il y avait un problème de succession chez Briot. J’ai donc fait une offre en étant suivi pour cela d’une manière remarquable par des investisseurs qui m’ont accompagné dans une opération évidemment très complexe. » En reprenant une entreprise trois fois plus grosse qu’elle, Luneau s’apprête à vivre une « révolution culturelle » avec une vision désormais clairement mondiale.

Luneau Technology était déjà le fruit d’un regroupement, effectif en 2003, de Luneau SA avec la société israélienne de R&D Visionix. Luneau conçoit, fabrique et distribue des machines pour la fabrication de verres optiques, lentilles de contact et des appareils de diagnostic visuel utilisés par les opticiens et les ophtalmologistes.

Nouveaux marchés en Asie

La vitalité de ce groupe s’appuie avant tout sur la commercialisation de ses équipements alors que la majeure partie de la fabrication est sous-traitée. « C’est grâce à cette externalisation que nous avons pu supporter la crise et que nous nous portons relativement bien avec 4 % à 6 % de parts de marché mondiales dans un secteur plutôt en crise », analyse Marc Abitbol. Il est vrai que ce marché est restreint, avec environ 450.000 ophtalmologistes dans les pays développés. « Mais nous sommes portés par le développement de marchés nouveaux, notamment l’Asie et la Chine, où la lunette qui était hier un produit de luxe équipe de plus en plus de personnes », précise le PDG.

Mais pour passer d’un marché encore européen à une ambition mondiale Luneau devait passer par une acquisition. Avec Briot, Luneau a trouvé « l’opportunité idéale ». Cette société est reconnue mondialement dans l’optométrie et l’ophtalmologie pour ses machines destinées au traitement des verres optiques (meuleuses notamment). « Briot représente la complémentarité totale avec nos produits, se réjouit Marc Abitbol, sans aucun doublon, la synergie va donc être totale et nous permettra de proposer des gammes encore plus complètes à nos clients. » Mais c’est grâce aux filiales de Briot aux États-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne, au Portugal et au Canada que Luneau Technology réalisera désormais une grande partie de son activité à l’international. À moyen terme, le PDG n’exclut pas un nouveau recours à la croissance externe mais « après un temps d’observation pour digérer cette acquisition ».

 

 

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