Le grand rabbinat a menacé d’arrêter le processus d’ordonnance pour tous les nouveaux rabbins si la Haute Cour de justice obligeait à former des femmes.

S’en suit une pétition de femmes universitaires qui cherchent à être ordonnées rabbanit. En réponse à ces deux oppositions, l’Etat s’engage à mettre en place un ensemble alternatif d’examens rabbiniques leur étant ouvert.

En effet, le grand rabbinat est une entité ultra-orthodoxe reconnue par la loi comme l’autorité rabbinique suprême du judaïsme en Israël.
L’entité craint pour son monopole sur toutes les questions de religion et d’Etat face à la croissance impressionnante du nombre de courants réformistes et conservateurs locaux du judaïsme qui ont vu le jour cette dernière décennie.

Il a également averti que « s’il existe une directive légale qui nous obligerait à ordonner des femmes rabbanit en violation de la Halakha, le système d’ordination rabbinique dans son ensemble cessera ses opérations jusqu’à ce que la législation appropriée réglementant cette question soit en place« .

La pétition déposée par le Centre de plaidoyer juif ITIM, le Centre de Ruth et Emmanuel Rackman pour la promotion du statut des femmes à l’Université Bar Ilan, et le Centre Kolech pour le leadership des femmes, a déclaré qu’en  » excluant les femmes du processus de formation rabbinique, le grand rabbinat encourage les pratiques discriminatoires. »

« Cette réalité crée une barrière professionnelle au sein de divers postes religieux ainsi que dans le secteur public, où le fait d’être ordonné rabbin répond à divers critères d’emploi », indique la pétition.

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