Réagissant aux révélations de Mediapart concernant la présence de soldats néo-nazis au sein des troupes françaises, Forence Parly, la ministre des Armées, a affirmé sur franceinfo, prendre ces informations « avec énormément de sérieux ». En Israël des observateurs des réseaux sociaux avisés ne sont pas du tout surpris par la présence de néo-nazis.

Selon i24News : » »Le commandement a été évidemment immédiatement saisi », a indiqué la ministre, tout en soulignant qu’il s’agissait de cas « heureusement extrêmement rares ».

L’enquête menée par Mediapart a mis en lumière la présence de plusieurs néo-nazis au sein de l’armée française.

Se basant notamment sur les publications sur les réseaux sociaux de certains militaires depuis 2015, le site d’information a montré que ces recrues étaient gangrenées par les idéologies les plus extrémistes.

Dans un post daté de 2018, Alan V., membre du 27e bataillon des chasseurs alpins, affirme qu’il faudrait coller « une bonne balle dans la nuque » des migrants.

Sur une photo, un autre militaire visé par l’enquête s’affiche avec des vêtements portant le logo du réseau « Blood & Honour » – baptisé ainsi en référence aux Jeunesses hitlériennes Blut und Ehre -, dont la filiale française a été interdite en 2019.

Sur d’autres clichés, deux recrues du 2e régiment étranger des parachutistes posent aux côtés du fondateur du groupe néonazi « Combat 18 ». D’autres photos montrent les militaires en train d’effectuer le salut nazi.

D’après la radio France Bleu Pays de Savoie, des sanctions contre deux chasseurs alpins visés par l’enquête sont en cours ».

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