La banque d’Israël explique que l’économie nationale, cette année, devrait se contracter d’environ 6 %, contre 4,5 % lors de ses dernières évaluations. Cette dernière prévision est basée sur l’hypothèse qu’il n’y aura pas de dégradations supplémentaires dans les restrictions posées sur les activités.

Pour l’année 2021, la banque centrale envisage une croissance économique de 7,5 %.

En 2020, le déficit budgétaire devrait atteindre les 12 % du PIB, en résultat des pertes de revenu d’environ 55 milliards de shekels causées par le ralentissement des activités et également de l’augmentation de presque 60 milliards de shekels des dépenses, une hausse décidée pour financer les allocations-chômage et les mesures d’assistance qui ont été annoncées par le gouvernement, a dit la banque centrale dans son communiqué, lundi.

Elle a ajouté qu’elle allait renouveler un plan visant à fournir au système bancaire des prêts à taux fixes avec un taux d’intérêt à 0,1 %, sur une période de trois ans, avec pour objectif d’augmenter le nombre de crédits bancaires accordés aux petites entreprises pour les aider à traverser la crise du coronavirus.

Le plan avait été mis en oeuvre pour la première fois le 6 avril 2020 et il avait expiré à la fin du mois de mai. Les banques, par son biais, avaient touché des prêts pour un total de 4,6 milliards de shekels contre les crédits qu’elles avaient accordés aux petites entreprises.

Cette fois-ci, la banque centrale a décidé de relancer ce plan sans limitation sur le montant total des prêts et de maintenir son fonctionnement jusqu’à une date indéterminée, a noté le communiqué.

La banque centrale a aussi fait savoir qu’elle allait autoriser les banques à mettre en place des portefeuilles hypothécaires ainsi que des actifs hautement liquides – comme les obligations d’Etat – pour permettre aux établissements d’élargir leurs crédits sous les dispositions de ce plan tout en conservant un haut niveau de liquidités.

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