Sans la participation d’Israël, « 2Africa » est présenté comme l’un des projets de câble sous-marins les plus importants au monde. Long de 37 000 km et reliant 23 pays d’Afrique, du Moyen-Orient (pour des raisons politique Israël ne fait pas partie du projet) et d’Europe, il devrait être mis en service en 2023/4 et fournir une capacité nominale allant jusqu’à 180 Tbit/s. Il sera financé par huit partenaires internationaux et africains : China Mobile International, Facebook, MTN GlobalConnect, Orange, stc, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC.

« 2Africa connectera l’Europe (vers l’Est, via l’Égypte), le Moyen-Orient (via l’Arabie saoudite) et 21 points d’atterrissement dans 16 pays d’Afrique. » L’objectif de cette infrastructure XXL consiste à desservir le continent africain et la région du Moyen-Orient, d’améliorer de façon significative la connectivité en Afrique et au Moyen-Orient, et de maximiser la performance. Pour mener à bien ce projet, les partenaires ont choisi Alcatel Submarine Networks (« ASN »).

« Dans les pays connectés par le câble 2Africa, les prestataires de services obtiendront des capacités par le biais de datacenters neutres ou de stations d’atterrage en libre accès, de manière équitable et juste », indique les parties prenantes du projet 2Africa. Dans ce cadre, un accord concernant la fourniture d’une liaison complètement nouvelle a été signé entre 2Africa, Airtel et Telecom Egypt. Cette liaison reliera la mer Rouge et la Méditerranée, la première depuis plus d’une décennie.

Le câble 2Africa intègrera la nouvelle technologie SDM, conçue par ASN, permettant le déploiement d’un maximum de 16 paires de fibres. Il intègrera également la technologie « optical switching » (commutation optique) pour permettre une gestion flexible de la bande passante.

Source : CIO Mag

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