EDITORIAL. C’est un fait. Angela Merkel se prépare à jouer de nouveau un rôle majeur à la tête de l’UE. En Israël, la Chancelière a toujours été considérée comme une grande amie d’Israël, surtout face aux attaques incessantes, venant d’un front de pays européens (toujours les mêmes!) très critiques sur la politique de Benjamin Netanyahou vis à vis des palestiniens.

Un souvenir inoubliable pour les politiques à Jérusalem. C’était en 2014, au milieu d’une grave crise avec Gaza et le Hamas : « Angela Merkel : Israël a le droit de se défendre. L’Allemagne soutient le droit d’Israël à la légitime défense. La chancelière fédérale l’a réaffirmé à Berlin. Elle a insisté sur la nouvelle dimension dans l’armement du Hamas, les villes israéliennes étant désormais à portée des tirs de roquettes palestiniens ».

Selon La Croix : « L’Allemagne a épaulé la France pour proposer un pas supplémentaire dans la solidarité avec les pays d’Europe du sud frappés par la pandémie. Elle prendra la présidence tournante de l’Union européenne, à compter du 1er juillet 2020, avec un agenda très chargé.

Sans doute veut-elle laisser une trace dans l’histoire avant la fin de sa carrière politique annoncée pour fin 2021. La chancelière allemande Angela Merkel a pris tout le monde à contre-pied en défendant aux côtés de la France l’idée d’une mutualisation de dette au niveau européen au profit des pays touchés de plein fouet par le Coronavirus et ses conséquences. La dirigeante a une chance historique d’aller au bout de cette idée que l’Allemagne a pourtant toujours refusée, alors que son pays doit assurer pour six mois la présidence de l’Union européenne, entre le 1er juillet et le 31 janvier 2020″. (La Croix)

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