Fin mars, et ce pour la première fois, des F-35 américains se sont entraînés aux côtés de leurs homologues de l’Israeli Air Force au-dessus d’Israël. L’exercice, nommé « Enduring Lightning » visait à renforcer la coopération et l’interopérabilité entre les deux pays. Cet exercice représente le troisième entraînement commun entre les Etats-Unis et Israël, mais c’est bel et bien la première fois que cela se produit directement dans le ciel israélien. Les deux entraînements précédents avaient eu lieu en présence d’éléments britanniques puis italiens. Au total, lors de l’exercice « Enduring Lightning », 8 chasseurs étaient déployés.

Si l’exercice s’est retrouvé impacté en raison de l’épidémie de Coronavirus, et ce notamment sur le plan des communications, les deux Etats participants ont tenu malgré tout à le maintenir afin de poursuivre leur coopération et préserver leur niveau d’interopérabilité. En effet, partout à travers le monde, si l’activité générale semble suspendue, on constate que dans le domaine militaire la plupart des exercices et entraînements restent maintenus, même si le dispositif apparaît réduit. Car en effet, malgré l’épidémie actuelle les engagements militaires persistent et les armées doivent continuer à se tenir prêtes à intervenir et à mener leurs missions.

Critiqué pour ses performances de vol médiocres par rapport aux avions de quatrième génération précédents, ce qui signifie qu’il serait désavantagé dans un combat aérien à courte portée contre les chasseurs ennemis, Le F-35 tire parti de sa furtivité, de ses capteurs et de ses missiles à longue portée pour éviter de se rapprocher de l’adversaire plus agile au départ, et que la plate-forme est vraiment optimisée pour frapper des cibles dans l’espace aérien défendu de l’ennemi, ce qui correspond aux besoins de l’armée de l’air israélienne.

Le Premier ministre Benjamin Nethanyahu  est favorable à l’utilisation de la force militaire pour détruire le programme de recherche nucléaire de l’Iran. Alors que Tel-Aviv souhaite essentiellement que les Etats-Unis mènent une telle attaque, le F-35 rend plus pratique une attaque israélienne contre l’Iran.

Cependant, les avions israéliens devraient passer par la Turquie, ou bien par la Jordanie et la Syrie, puis par l’Irak, pour atteindre l’espace aérien iranien à plus de six cents miles de distance. Cela signifie qu’ils auraient besoin de ravitailleurs aériens bien visibles pour rendre le raid viable. En outre, les avions de guerre israéliens devraient désactiver ou détruire les défenses aériennes iraniennes, ce qui nécessiterait du temps et des avions supplémentaires.

Sources : National Interest / Air & Cosmos & Israël Valley

 

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