Dans une déclaration conjointe, les Autorités grecque orthodoxe, arménienne, et catholique romaine qui assurent la gestion du Saint-Sépulcre, ont fait savoir au gouvernement que des prières – même restreintes – auraient bien lieu sur le site, tenu pour abriter le tombeau de Jésus selon la tradition.

Les discussions se poursuivent, indiquent-ils, quant aux moyens de garantir la sécurité des fidèles.  Cette fête, qui est la plus importante du calendrier chrétien, tombe cette année le 12 avril pour les catholiques et une semaine plus tard pour les Grecs orthodoxes.

« Je pense que les membres de notre communauté qui ont la chance de vivre en Terre sainte ont le devoir de prier au Saint-Sépulcre au nom de tous ceux qui sont loin », a expliqué le frère franciscain Francesco Patton, Custode de Terre sainte à l’agence Reuters. « D’autant que nos prières peuvent réellement impacter la situation actuelle. »

« Nous respectons les droits civils et les restrictions mises en place, mais nous demandons en retour aux autorités de respecter le droit de Dieu », a-t-il conclu.  Le dignitaire religieux a d’ores et déjà indiqué que la traditionnelle procession des Rameaux – qui voit chaque année des milliers de pèlerins marcher depuis le mont des Oliviers jusqu’à la Vieille ville -, censée avoir lieu ne pourrait se dérouler de la manière habituelle.

Le Saint-Sépulcre situé dans le quartier chrétien de la Vieille ville de Jérusalem, a dû fermer ses portes le 25 mars suite aux restrictions concernant l’ouverture des lieux publics.

Lundi, le gouvernement israélien a renforcé les mesures en vigueur et interdit les rassemblements de plus de deux personnes, sauf cas exceptionnel.

Le porte-parole de la police Micky Rosenfeld a prévenu que si la situation sanitaire demeurait la même, aucune célébration religieuse publique – juive, chrétienne ou musulmane – ne pourrait avoir lieu dans les prochains jours.

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