L’Université de Tel-Aviv abrite la plus grande concentration de scientifiques israéliens dans le domaine biomédical, dont 1 400 chercheurs-cliniciens travaillant également dans 17 hôpitaux affiliés. Elle se distingue particulièrement dans l’investigation des maladies virales et du système immunitaire, de même que dans la résolution de problèmes et de crises apparemment insolubles. C’est pourquoi elle se situe actuellement en première ligne dans la lutte contre le Covid19 et investit tous ses efforts pour développer aussi rapidement que possible un arsenal de vaccins et de traitements pour prévenir, voire enrayer cette nouvelle infection mondiale.

Trois projets de recherches à fort potentiel sont actuellement en cours sur le campus pour attaquer le coronavirus Covid19:

Le Dr. Natalia Freund, du Département de microbiologie clinique et d’immunologie de la Faculté de médecine effectue des recherches visant à isoler les anticorps neutralisants le virus directement à partir des patients atteints du COVID-19 lors de l’épidémie et en ayant guéris. Son hypothèse est que les anticorps développés par ces patients, qui leur ont permis de vaincre le virus, pourraient être utilisés comme vaccin ou comme thérapeutique de première ligne pour le traitement des personnes infectées par le COVID-19.

Le Dr. Freund et son équipe avaient auparavant étudié les mécanismes d’anticorps pour neutraliser le SARS coronavirus, qui est une variante du coronavirus COVID-19 et qui lui est étroitement apparenté.

Le Dr. Ella Sklan, du Département de microbiologie clinique et d’immunologie de la Faculté de médecine, aborde le COVID-19 à l’aide de deux stratégies principales : empêcher l’entrée du virus dans la cellule hôte et développer une meilleure compréhension de l’interaction virus-hôte. Le Dr. Sklan et son équipe prévoient de détecter systématiquement les protéines inhibant la réponse immunitaire aux protéines virales, ce qui leur permettra de mieux comprendre comment le virus échappe au système immunitaire et d’identifier de nouvelles cibles pour le développement de nouvelles approches antivirales.

Le Dr. Tzachi Hagai, de l’École de biologie cellulaire et de biotechnologie de la Faculté des sciences de la vie, comparera de manière systématique la réponse antivirale des chauves-souris à celle autres espèces animales et des humains, pour trouver des cibles qui diffèrent entre les espèces et pourront être utilisées dans de futures études pour définir de nouvelles thérapies antivirales. En effet, bien que les chauves-souris soient porteuses des virus à l’origine des épidémies émergentes mortelles récentes telles que le nouveau coronavirus, l’Ébola, le MERS et le SRAS, elles ne semblent pas en être affectées de la même manière et développent rarement la maladie associée.

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