Des milliers d’israéliens ont été « pris à la gorge » en un temps record. Israël fait partie des pays où une très (trop?) grande facilité existe pour licencier du personnel. Artisans, commerçants, atsamaim (indépendants), startupistes… La pandémie les met à l’arrêt. De force. Ce sont les « coronavirés ». C’est une nouvelle catégorie de chômeurs qui a émergé en Israël en mois de 20 jours. Des milliers de personnes s’inscrivent en Israël au chômage actuellement. Selon le directeur de l’Agence pour l’emploi, un quart des travailleurs pourraient être au chômage, et 20 % des personnes actuellement en congé sans solde pourraient les rejoindre.

Selon Times of Israel : « L’Institut national d’assurance s’attend à voir entre 500 000 et 1,2 million d’Israéliens au chômage à cause de la crise, a déclaré son directeur, Meir Shpigler. Les estimations signifient que le taux de chômage des salariés israéliens se situera entre 13 % et 32 %. Avant la crise, l’Agence pour l’emploi comptait quelque 80 000 inscrits en moyenne. Il n’est pas certain que l’allocation moyenne par personne change ».

Selon i24News : « Le taux de chômage en Israël était de 4% avant le début de la crise déclenchée par l’épidémie. En marge de l’épidémie de coronavirus, le taux de chômage en Israël s’est multiplié pour atteindre un record de 16,5%, contre seulement 4% avant le début de la crise déclenchée par la maladie.  Le Service de l’Emploi a déclaré dimanche que 8 050 demandeurs supplémentaires avaient été enregistrés, licenciés dans le cadre des mesures restrictives décidées par le gouvernement pour enrayer l’épidémie.

Selon cette source, 511 965 nouvelles personnes sont à la recherche d’un emploi depuis le début du mois de mars. Malgré les chiffres, le Service de l’Emploi a cependant noté qu’il s’agissait d’un ralentissement du nombre d’inscrits, après la vague des employés issus notamment du tourisme, de l’hôtellerie, et de la restauration. Mais il est trop tôt pour dire si la tendance devrait s’inverser, car davantage de secteurs ou d’industries pourraient être touchés, une inquiétude pour l’autorité de régulation du marché du travail, qui redoute une autre vague de nouveaux abonnés ».

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