L’artiste franco-algérienne Zineb Sedira va représenter la France à la 59ème Biennale d’art contemporain de Venise en 2021, a rapporté Le Monde la semaine dernière.

Une décision qui a suscité un tollé sur les réseaux sociaux : le philosophe Bernard-Henri Lévy s’interroge notamment sur le choix d' »une artiste activiste du BDS, chantre du boycott d’Israël » pour représenter la France.

Jacqueline Frydman, présidente d’ISART, une association de promotion des échanges culturels entre la France et Israël, a quant à elle adressé une lettre au Ministre de la Culture, Franck Riester, dans laquelle elle fait part de son opposition.

« Je me fais la porte-parole d’acteurs du milieu de l’art qui sont choqués du choix qui a été fait en la personne de Zineb Sedira pour représenter la France », écrit-elle.

« Votre choix est en opposition complète avec les déclarations d’Emmanuel Macron qui, la semaine dernière, à Jérusalem, appelait à combattre toute forme de haine et d’antisémitisme », poursuit-elle.

« La sélection de cette artiste, membre d’une organisation appelant à l’exclusion d’un pays démocratique et de ses artistes avec les dérives antisionistes et antisémites que l’on connaît, est une promotion de la campagne dite BDS dont les appels au boycott d’Israël en France ont été condamnés par la plus haute juridiction française », prévient-elle.

Le président du Conseil représentatif des institutions juives (CRIF) de France, Francis Kalifat, a également fait part de son incompréhension sur les réseaux sociaux.

« Vive émotion et incompréhension: comment une artiste fervente partisane du #BDS, illégal en France peut-elle représenter notre pays à la biennale de Venise? », a-t-il fustigé.

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