Un article de Coolamnews : « Le chanteur israélien  Hanan Ben Ari, voulait faire une surprise au jeune Harel, un jeune malade en phase terminale. Il lui avait promis de chanter pour lui pendant le concert. Mais Harel s’est éteint quelques jours auparavant. Son frère et sa sœur son monté sur scène à sa place…

« Nous n’avons pas pu nous retenir, nous étions mille personnes qui assistaient au concert, tout le monde pleurait », raconte Liat, qui se trouvait dans la salle. Quelques semaines auparavant, le chanteur Hanan Ben Ari avait répondu favorablement à la demande de la famille d’Harel. A la veille de sa Bar Mitsva, ce dernier était très malade, depuis sa chambre d’hôpital, il avait émis un seul souhait, rencontrer son chanteur préféré. Ben Ari avait immédiatement accédé à sa demande. Au cours de leur rencontre, la vedette s’était engagée à faire monter Harel sur scène pour chanter ensemble sa chanson fétiche : « champion du monde » (Alouf Haolam).

Cette semaine, au cours du concert, Ben Ari révèle à son public qu’il ne pourra pas tenir sa promesse. « Harel a quitté ce monde il y a quelques jours », dit-il visiblement ému. « Harel se faisait une telle joie de monter sur scène avec moi, tout avait été préparé à l’hôpital pour cette soirée exceptionnelle. Malheureusement, Harel n’est plous parmi nous », a annoncé le chanteur, des sanglots dans la voix.

Alors pour réaliser le rêve de son grand frère, Aviram, le benjamin de la famille a souhaité être présent. Il devait chanter mais il n’a pas pu. Ron, un autre spectateur présent ce soir-là raconte : « Hanan Ben Ari nous a demandé d’accompagner Aviram qui ne parvenait pas à chanter. On a essayé mais l’émotion était à son comble. On s’est alors aperçu que pratiquement toute la salle était en pleurs. Ça a duré un moment, puis Hanan Ben Ari a tenté lui aussi de reprendre le fil de sa chanson mais c’était très dur. Finalement on a applaudit à tout rompre. Je crois que je n’ai jamais vu autant de monde pleurer à l’unisson et faire preuve d’autant d’empathie. C’était un moment particulier », se remémore-t-il. »

Nathalie Sivan

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