Le commandant du porte-avions USS Harry S. Truman d’où ont décollés les drones qui ont neutralisé le généralissime iranien Qassem Soleiman est un ancien réfugié… Iranien ! Le Commandant Kavon Hakimzadeh est arrivé aux États-Unis en 1979 avec ses parents qui ont fui l’Iran après la chute du Shah. (Bernard Hagege page facebook.

Porte-Avion. Selon le quotidien américain The New York Times, il s’agit tout simplement d’une des armes les plus redoutables au monde. “Haut de vingt étages, propulsé par l’énergie nucléaire et arborant un drapeau de bataille rouge portant la phrase : ‘Faites-leur vivre l’enfer’”, le porte-avions Harry S. Truman est un des joyaux de la marine des États-Unis et “il pourrait jouer un rôle dans un éventuel conflit avec l’Iran”, affirme le journal new-yorkais. Cette machine de guerre qui peut accueillir quelque 90 avions est placé depuis août 2019 sous les commandes du capitaine de vaisseau Kavon Hakimzadeh. Enfant, Kavon Hakimzadeh a fui la révolution islamique en Iran avec sa famille et a trouvé refuge dans une petite ville du Mississippi.

L’USS Harry S. Truman (CVN-75) est un porte-avions polyvalent américain à propulsion nucléaire, faisant partie de la classe Nimitz. Il est le cinquième et dernier porte-avions de la sous-classe Theodore Roosevelt, et fait partie des 11 porte-avions géants de l’US Navy.

À l’origine, le navire a été baptisé United States, mais il a été renommé Harry S. Truman au début de sa construction, en hommage au 33e Président des États-Unis, Harry S. Truman. La devise du porte-avions est « The Buck Stops Here » (en français : « la patate chaude s’arrête ici »), l’un des dictons préférés de Harry S. Truman. Cette devise illustre l’endossement de la responsabilité ultime dans la prise de décision. Le navire possède son propre journal quotidien, le Give ’em Hell Herald (en français : Bottez-leur le train !), et sa chaîne d’informations télévisuelle hebdomadaire, Synergy.

LE FIGARO. Comment Qassem Soleimani a-t-il été pisté de Beyrouth à Bagdad?

Jeudi matin 2 janvier, le chef de la Force al-Qods atterrit à l’aéroport de Damas en Syrie avant de prendre la route pour Beyrouth. Au Liban, des photos diffusées après sa mort sur les réseaux sociaux le montrent rencontrant dans sa planque Hassan Nasrallah, traqué lui aussi mais par Israël, qui dirige le Hezbollah, le plus redoutable des relais iraniens au Moyen-Orient. On aperçoit – chose rarissime – Nasrallah sans son emblématique turban noir que portent les seyyed, les descendants du Prophète. Quelques heures de discussion sur la tension grandissante en Irak, alimentée par les milices chiites pro-iraniennes qui, l’avant-veille, ont tenté de prendre d’assaut l’ambassade américaine à Bagdad.

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