La détention de stupéfiants est réprimée en Israël. A titre d’exemple, l’amende pour consommation de cannabis s’élève à 1 000 shekels (environ 250 €).

Selon (1) : « La consommation de cannabis est dépénalisée en Israël. La consommation en public est sanctionnée d’une amende de 1000 shekels (environ 250€). Au bout de quatre infractions, le consommateur sera en revanche poursuivi. Par ailleurs, Israël est le leader incontesté du cannabis médical. Ce sont ses chercheurs qui ont identifié le cannabidiol puis le THC. Le programme de cannabis médical israélien profite aujourd’hui à près de 30 000 personnes, pour toutes sortes d’affections. C’est également un eldorado pour les entreprises de recherche sur le cannabis médical les plus pointues, qui développent des produits high-tech tout en ayant accès facilement au cannabis. (1) https://www.newsweed.fr

LE PLUS.

Pourquoi l’adolescence est-elle une période de vulnérabilité cérébrale accrue au cannabis ?

Jusqu’à environ 25 ans, le cerveau est dans une phase de maturation. Des recherches en imagerie ont montré que les adolescents sont dans un état unique de transition et de remodelage cérébral qui les rend plus vulnérables aux effets des substances psychoactives.

Les études montrent que la consommation de cannabis à l’adolescence entraîne des perturbations cognitives, physiologiques et comportementales d’autant plus délétères et persistantes que les consommations sont précoces (en particulier avant 15 ans) et régulières et qui peuvent persister à l’âge adulte (y compris après sevrage).

Ainsi, une telle consommation induit des troubles cognitifs, caractérisés par des troubles de l’attention, de la mémoire et des troubles de coordination. Les jeunes qui consomment régulièrement du cannabis ont souvent des résultats scolaires plus faibles.
L’usage de cannabis peut également précipiter la survenue de troubles psychiatriques (anxieux, dépressifs, syndromes psychotiques). Quand elle est régulière, la consommation de cannabis a des conséquences sanitaires à long terme comparables à celles du tabagisme, auquel elle est souvent associée, tels que : risques accrus de maladies neuro-cardiovasculaires, cancers.

Source : Dossier MILDECA « Jeunes, Addictions & Prévention ».

LE PLUS. La consommation de cannabis se stabilise à un niveau élevé en France avec plus d’un adulte sur dix déclarant en avoir fumé en 2017. Le baromètre santé 2017 de Santé publique France montre également que la consommation se maintient désormais plus souvent après 25 ans et parmi les actifs.

En 2017, « le cannabis demeure la première substance illicite diffusée dans la population » avec 44,8 % des Français à l’avoir expérimenté, selon cette étude conduite avec l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur plus de 20 000 personnes âgées de 18 à 64 ans

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