Nathalie Sosna-Ophir. « Le chef des forces spéciales des gardiens de la révolution iranienne Soleimani éliminé par les Etats-Unis. Israël relève sa vigilance craignant sur le front Nord la vengeance des milices pro-iraniennes. Et sur celui de Gaza celle du Djihad Islamique à la solde des Mollahs. Premières mesures prises ce matin. La fermeture du domaine skiable du Hermon par crainte de tirs.

Rencontre urgente entre le ministre de la défense Naftali Bennett et Aviv Kochavi le chef de l’état major. Et retour précoce de Netanyahu de Grèce. Suleimani était l’homme que le Mossad rêvait d’abattre. Celui qui dès 2017 tente d’établir un front chiite contre Israël en Syrie. Des tentatives avortées grâce aux frappes de tsahal contre des positions iraniennes en Syrie et en Irak.

Celui qui est derrière l’attentat contre le bâtiment de la communauté juive à Buenos Aires en 1994. 85 morts. Et contre l’autobus de touristes israéliens à Burgas en Bulgarie en 2012. 5 israéliens tués. Le responsable des tirs sur Israël depuis la Syrie. Celui qui en aout organise depuis la Syrie l’attaque de drones sur le nord d’Israël déjoué à temps par Tsahall. Ce que redoute Jérusalem ce sont des attaques contre des cibles israéliennes à l’étranger, Israël a déjà renforcé la sécurité de ses ambassades et intérêts à travers le monde.

L’élimination, bien qu’elle soit un coup très dur porté aux Gardiens de la Révolution et aux mollahs, n’augure pas d’un changement de stratégie iranienne au Moyen-Orient. Les gardiens de la révolution iranienne sont commandés par Salami, un islamiste très extrémiste, qui pourrait avoir des velléités de poursuivre l’ambition de Suleimani d’exporter la révolution chiite et son souhait d’hégémonie iranienne au Moyen-Orient ».

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