Libération : « Chaque mardi, instantanés d’Israël et de Palestine, à la découverte des bulles géographiques et mentales d’un territoire aussi petit que disputé. Aujourd’hui, un samedi soir à Ikea en Israël. La chaîne suédoise est très populaire auprès des juifs religieux, ayant fait le choix du tout casher.

Comme l’alerte à la roquette, il est une expérience en Israël qui teste la patience de tous, du yoguiste au talmudiste : la sortie Ikea du samedi. A première vue, rien de spécifique au pays. Une virée chez le géant suédois, dans l’infinité de salons et cuisines d’expositions envahis par des familles hurlantes, est raillée aux quatre coins du monde comme une forme d’enfer moderne et standardisé.

Mais dans l’Etat hébreu, l’«expérience Ikea» du week-end est condensée à la soirée du samedi, shabbat oblige. Les quatre magasins de l’enseigne respectent le jour de repos juif et n’ouvrent qu’en nocturne ce jour-là, de 18 à 23 heures. Dans le plus central d’entre eux, à Rishon LeZion, au sud de Tel-Aviv et à 50 km de Jérusalem, en résulte chaque semaine une cohue monstre. Les bouchons causés par les voitures cherchant à se garer loin du parking saturé débutent dès la sortie d’autoroute. Et se prolongent à l’intérieur, sous forme de chariots débordant d’ustensiles et d’enfants… (Copyrights :Libération)Par Guillaume Gendron, correspondant à Tel-Aviv« .

LE PLUS.

Alors que la France débat sur le hidjab de sport mis en vente par Decathlon, en Israël, une autre controverse se fait entendre à nouveau : celle d’un catalogue Ikea où les femmes sont totalement absentes. Une plainte a été déposée contre l’entreprise. L’entreprise suédoise Ikea a publié en 2017 un catalogue où les femmes étaient les grandes absentes. Édité spécialement pour la communauté juive orthodoxe, le catalogue avait déjà, à l’époque, provoqué un tollé. En 2019, une plainte a été déposée contre l’entreprise d’ameublement, pour discrimination sexuelle, rapporte le quotidien israélien Ha’Aretz.

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