EDITORIAL. La situation en Israël est très volatile. Après la mort en Irak du général iranien tué dans la nuit, Netanyahou retourne d’urgence en Israël avant Shabbat. Il était en Grèce hier. Selon i24 News : « Le ministre israélien de la Défense, Naftali Bennett, a convoqué vendredi matin une réunion avec les principaux responsables des services de sécurité au quartier général de Tsahal à Tel-Aviv pour procéder à « une évaluation de la situation », après l’élimination de l’influent général iranien Qassem Soleimani par les Etats-Unis en Irak.

Un peu plus tôt, l’armée a ordonné la fermeture d’une station de ski sur le Mont Hermon près de la frontière syrienne, redoutant des représailles iraniennes. Le site avait déjà été la cible de roquettes tirées depuis la Syrie par des milices proches de Téhéran. Les milices pro-iraniennes installées en Syrie ont tiré ces dernières années des dizaines de missiles sur Israël, bien que peu d’entre eux aient réussi à atteindre le territoire israélien, selon Tsahal. Soleimani était considéré par Israël comme le principal instigateur de ces tirs de missiles ».

Selon Le Figaro : « En décidant de tuer le haut responsable iranien, le président américain a provoqué un tremblement de terre aux conséquences gravissimes au Moyen-Orient ». Donald Trump a décidé de frapper haut et fort. Quitte à exposer les États-Unis à des représailles sanglantes. En décidant de tuer le haut responsable militaire iranien Qassem Soleimani, le président américain «a jeté un bâton de dynamite dans une poudrière», a réagi très justement l’ancien vice-président Joe Biden. La mort de Soleimani constitue en effet un tremblement de terre aux conséquences gravissimes dans un Moyen-Orient où il était devenu l’un des hommes les plus puissants ».

LE PLUS. Selon i24News : « Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré jeudi qu’il s’agit d’un « jour historique pour Israël », lors d’une conférence de presse conjointe à Athènes avec le président chypriote, Nicos Anastasiades, et le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, suite à la signature de l’accord gazier entre les trois pays ».

« Israël est devenu un grand producteur d’énergie », a-t-il commencé en évoquant le début des opérations de la plate-forme Leviathan mardi. « Cet accord est bon pour la paix, la prospérité, pour avoir de bonnes relations de voisinage dans la région. Cela apporte de la sécurité », a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre a insisté sur le fait que cet accord « n’est contre personne », et a invité « tous les pays qui le voudraient, comme l’Italie et l’Egypte, à venir renforcer notre alliance ». « La signature de ce gazoduc réaffirme de manière extrêmement tangible la coopération que nous avons développée au cours de ces dernières années », a affirmé de son côté le président chypriote ».

Partager :