Bonne nouvelle pour les échanges entre la France et Israël. Le montant des exportations françaises vers Israël s’élève en 2018 à 1,45 Md€ (soit 7,4 % d’augmentation depuis 2016) et celui des importations israéliennes vers la France à 1,21 Md€ pour la même année. Faisant de la France le 8ème fournisseur d’Israël et son 9ème client. A noter également les bons résultats de l’excédent commercial de la France avec Israël (234 contre 215 M€ en 2017). (Source : Ambassade de France)

Selon Le Trésor : « L’excédent de notre solde commercial s’accroit en dépit d’une contraction de nos exportations  (- 4,8%)

Après avoir progressé de 13% en 2017, les flux de biens entre les deux pays se sont contractés en 2018 de 4,8% pour ce qui est de nos exportations vers Israël et de 7,2% dans le sens contraire. Le montant de nos exportations s’élève ainsi à 1,45 Md€ et celui de nos importations à 1,21 Md€.  Il en résulte une progression de notre excédent commercial (234 contre 215 M€ en 2017). »
Avec 11,5% du total et bien qu’elles stagnent, les exportations de véhicules automobiles, notamment de véhicules utilitaires, restent notre premier poste d’exportations vers Israël. Après une demande record sur le marché automobile en 2017 en raison de l’arrivée à échéance de mesures d’incitation fiscale, cette stagnation doit cependant être considérée comme un succès dans un marché très concurrentiel. La mauvaise tenue de la filière « Matériels de Transport » est avant tout due à une baisse très sensible (-27,1%) du poste « aéronefs et engins spatiaux ». Ce poste ne représente que 3,7% du total de nos ventes en raison de l’exclusivité donnée par la compagnie historique EL AL à Boeing. Les A321Néo et A330Néo (3 chacun), qui devraient être livrée à ARKIA d’ici à 2020, donneraient à ce poste un poids plus conforme à la place de l’industrie aéronautique dans notre commerce extérieur.
Premier contributeur avec 45% du total de nos exportations, la filière « Autres produits industriels » stagne quant à elle d’une année à l’autre. La baisse des flux de « parfums et produits pour la toilette » (- 4,3%), des « préparations pharmaceutiques » (- 2,7%) et des « autres produits chimiques » est compensée par une progression de ceux des « produits métallurgiques » (+ 29%)  et des « produits en caoutchouc et en plastique » (+ 12%). Avec 113 M€, les parfums et produits pour la toilette restent notre second poste d’exportation et forment le segment le plus dynamique au sein de la catégorie des produits chimiques, parfums et cosmétiques.
Dans le même temps, la filière « Equipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique », qui représentent respectivement 25% du total,  enregistrent une diminution proche de 10% en g.a.
Enfin, nous aurions tort d’occulter la très bonne performance des exportations de viande fraîche qui ont plus que doublées depuis que nous avons obtenu la reconnaissance de l’équivalence des systèmes d’inspection sanitaire et le pré-listing des établissements en 2016.  Le poste « Viandes de boucherie et produits d’abattage » a ainsi progressé de 117% en g.a à 20 M€.
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/04/11/les-echanges-bilateraux-entre-la-france-et-israel-en-2018?fbclid=IwAR2Wg_Ws3DlBi4369RrpNQGc8ZuGTAeotyxar6QCnpfEPDH2fP6YvnnSiW4

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