Un flamant rose qui s’est échappé du Safari de Ramat Gan, a piqué la curiosité des automobilistes de Tel Aviv. Les automobilistes qui circulaient sur la route 4 ont ralenti pour filmer le flamant rose qui, en raison des rafales de vent, s’est retrouvé  sur la route 4. Avec l’aide des policiers et des civils, le flamant rose a  été capturé puis renvoyé au safari après avoir passé une rapide visite médicale. (Source (1))

Le Flamant rose (Phoenicopterus roseus) est l’espèce de flamant la plus largement répandue. Autrefois, flamant rose désignait l’espèce Phoenicopterus ruber, dont l’espèce était la sous-espèce Phoenicopterus ruber roseus. Depuis que la sous-espèce est devenue une espèce à part entière, elle a pris le nom normalisé de flamant rose, et l’espèce Phoenicopterus ruber est devenue le flamant de Cuba ou flamant des Caraïbes.

Les flamants roses constituent une espèce grégaire, vivant en groupes comptant souvent plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus.

Leur plumage, à quoi ils doivent leur nom, est pourtant en grande partie blanc rosâtre, contrairement à l’espèce P. ruber chez qui il est beaucoup plus rouge. Ce sont les couvertures alaires qui, chez le flamant rose, revêtent une couleur rose intense, avec des rémiges primaires et secondaires noires. Le bec, unique parmi les oiseaux, est courbé et sa morphologie permet la filtration de la vase et de l’eau. Il est rose également, avec la pointe noire. Les pattes, longues et fines, sont roses chez l’adulte. Leur couleur vient des pigments caroténoïdes présents dans les algues et les crustacés qu’ils consomment1. Ces pigments sont principalement la canthaxanthine, la phoenicoxanthin et l’astaxanthine.
Un dimorphisme sexuel de taille est observé chez cette espèce, les femelles étant en moyenne plus petites que les mâles. Le cri ressemble à celui d’une oie. Le flamant rose dort debout sur une ou deux pattes, la tête cachée sous une aile. À cause de leur taille, les flamants doivent prendre quelques mètres d’élan pour décoller des eaux. Erratiques, ils volent en formation, en gardant cou et pattes étirés. Les battements d’ailes, puissants et réguliers, les propulsent à 60 km/h sur des étapes de plusieurs centaines de kilomètres.
(1) http://www.tel-avivre.com/2019/03/31/un-flamant-rose-qui-sest-echappe-du-safari-de-ramat-gan-a-cause-des-embouteillages-pres-de-tel-aviv/
 

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