Jérémie Berrebi, entrepreneur
Le parti Shass que je soutiens depuis mon arrivée en Israël est le seul ayant réellement considéré les Français au cours des dernières années. Je l’ai vu et je continue à le voir en ce moment même où les élections se préparent.
Des écoles sont en cours d’ouverture dans plusieurs villes d’Israël, plusieurs conseillers municipaux francophones ont été placés par Shass dans plusieurs mairies du pays: Jérusalem (Shmouel Marciano), Ashdod (Rav David Touitou), Kyriat Sefer (Rav Yaakov Marciano), Kyriat Ye’arim/Telz-Stone (Yossi Taieb), Raanana (Laurent Ayache) et font un travail exemplaire au service de la communauté francophone. Beaucoup d’autres projets sont en cours mais il serait trop tôt pour en parler.
Le projet d’obtenir le ministère de l’intégration et d’y placer un responsable francophone est aussi indispensable car cela va, enfin, permettre à l’État de proposer des aides toutes particulières à la population francophone, ce qui n’a jamais été fait jusqu’alors.
Beaucoup d’entre vous souhaitent soutenir Binyamin Netanyahu au poste de Premier Ministre et c’est aussi mon cas. En votant Shass lors des élections, nous soutenons directement Binyamin Netanyahu et nous recevons en prime une aide directe et efficace pour la communauté Juive de France. Voter est très important. Ne passez pas à côté de cette occasion d’aider directement la communauté au moment où elle en a le plus besoin.
https://lphinfo.com/pourquoi-je-vote-pour-7/
LE PLUS. Shass est dirigé par un conseil des sages dominé, depuis le décès du Rav Ovadia Yosef, par le rabbin Shalom Cohen. La gestion courante du parti est dévolue à son chef politique qui est Aryé Dery depuis 2013.
Le succès du Shass s’explique par l’efficacité de son réseau d’organisations caritatives, sociales et scolaires qui soutiennent les populations séfarades démunies. Ces populations constituent la majorité des habitants des villes de développement du Néguev et de Galilée. Le Shass a ainsi développé un réseau scolaire destiné aux Séfarades originaires des anciens pays soviétiques. (https://lphinfo.com/pourquoi-je-vote-pour-7/)
LE PLUS. DANS WIKIPEDIA.
L’essor du parti Shas s’inscrit dans une tendance sensible à partis des années 1980 en Israël, la « communautarisation », ou « la mobilisation politique de l’ethnicité », dont on trouve un autre exemple dès les années 1990 avec le succès des partis russophones, porté par les Juifs originaires de l’ex-URSS. « De tels phénomènes auraient été inimaginables dans les années de fondation de l’État où la puissance de l’idéologie de la fusion nationale disqualifiait toute entreprise de mobilisation sur une base ethnique. Il n’en va plus de même désormais, à l’heure où la stratégie d’absorption dans un creuset commun a montré d’évidentes limites » écrit Alain Dieckhoff.
Les séfarades sont traditionnellement assez attachés à la pratique religieuse du judaïsme. Depuis l’indépendance, une partie de cet électorat a émis des votes de contestation face aux appareils politiques dominés par les ashkénazes, en soutenant des listes ethniques telles que l’Association yéménite, l’Union séfarade ou le Tami marocain. En effet, les candidats séfarades étaient très rares dans l’ensemble des partis politiques. Ces partis ethniques furent cependant éphémères et durèrent rarement plus d’une législature.
Une partie des immigrants séfarades a placé ses enfants dans le système scolaire ultra-orthodoxe. En conséquence, une population séfarade ultra-orthodoxe est apparue, qui votait généralement pour l’Agoudat Israel, parti ultra-orthodoxe d’origine européenne. Le refus de ce parti de présenter des candidats séfarades a conduit à la création du Shass en 1984, avec la bénédiction d’un des rabbins mitnagdim les plus influents de l’époque, le rav Shach.
Les dirigeants du Shass ont su élargir leur électorat au-delà des cercles ultra-orthodoxes pour attirer les séfarades de tout niveau de pratique religieuse5. Il est rapidement devenu une sorte de parti de la fierté séfarade, implanté dans tout le pays mais particulièrement puissant dans les petites villes périphériques.
 

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