Un article de Jean Klein pour Israël Valley. Le président du parlement libanais, Nabih Berri, vient d’annoncer cette semaine que son pays est prêt à établir une frontière maritime et une zone économique spéciale avec Israël sous le contrôle de l’ONU (FINUL) et que celles-ci pouvaient s’intégrer aux règles dites de la « Ligne bleue » fixée entre le Liban et Israël en juin 2000 après le retrait de l’armée israélienne du sud du pays. Celle-ci est depuis devenue la frontière non officielle et est surveillée par les soldats de la paix de la FINUL. La frontière comprend une zone contestée appelée mont Dov en Israël et ferme de Shebaa au Liban.
Mais les litiges concernant la frontière terrestre ne concernent pas les frontières maritimes, car elles ne figurent sur aucune carte ou entente de l’ONU. Israël et le Liban « doivent donc parvenir à un accord l’un avec l’autre et comme, il s’agit de pétrole et de gaz, les deux pays ont un intérêt commun à établir une ligne.
Les réserves de pétrole et de gaz en mer découvertes depuis 2009 dans les 860 kilomètres carrés disputés des eaux méditerranéennes pourraient générer des milliards de dollars de revenus au cours des prochaines décennies. Les tensions sur la région se sont accrues depuis l’année dernière, lorsque le Liban a annoncé la signature de son premier accord d’exploration et de production de pétrole et de gaz en mer avec un consortium européen, qui devrait débuter en 2019.
De telles questions nécessitent que les deux parties partagent leur contribution et Israël a intérêt à tracer des frontières stables et incontestables avec le Liban »
Nota : Le 22 mars, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a rendu visite à Beyrouth au sujet de la démarcation d’une frontière maritime.
Source : The medialine & Israël Valley
 

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