La Matsa cache bien des mystères… Que signifie le mot Matsa ?

L’origine du mot Matza ou Matsa vient du mot hébraïque Tamtsit qui signifie concentré. En effet, ce pain est un pain qui n’a pas levé, un pain plat, ratatiné. Il est également communément appelé le pain du pauvre dans la Torah ou pain de la souffrance (en hébreu la même racine).

Pourquoi est-il appelé le pain du pauvre ?

Le pain du pauvre se digère moins bien, et rassasie plus longtemps l’estomac, économisant l’achat de pain pour les pauvres. Voilà pourquoi on a du mal à digérer la Matza. Il est également appelé le pain de la souffrance parce qu’il rappelle l’affliction et l’amertume de l’esclavage du peuple juif en Egypte. C’est en effet ce pain qui a été préparé dans la précipitation avant de fuir la terre de Pharaon, un pays qui les avait gardés en esclaves pendant 116 ans, et le pain n’a donc pas eu le temps de lever mais a été cuit directement.

Combien de calories contient une Matsa régulière industrielle ?

Une boulette de Matsa contient 46 calories. Une Matsa contient 111 calories :  adieu gâteaux, viennoiseries et cakes habituels. Si Pessah correspond à la libération du peuple juif, c’est aussi celle de ses calories !

Y a t-il plusieurs sortes de Matsot ?

Il y a en effet la Matsa Chemoura qui peut être confectionnée à la machine ou à la main, où le blé est coupé un peu avant sa maturité complète et gardé à l’abri de toute humidité. L’eau est ajoutée juste avant le processus de cuisson. La Matsa simple est faite avec de la farine normale. La rigueur et le temps de fabrication restent les mêmes pour tous : 18 minutes maximum depuis l’instant où l’eau touche la farine jusqu’au moment où elle sort du four.

Qu’à de spécial la Matsa de Pessah ?

Elle est confectionnée spécialement pour Pessah ! Même si elle a le même goût que celle que vous pouvez acheter durant toute l’année, celle-ci est faite spécialement pour Pessah et présente la mention « Cacher Lepessah », signe qu’elle a été surveillée.

Qu’est-ce que l’Afikoman ?

Après avoir consommé à peu près 100 grammes de Matsa durant le Séder, on a droit en dessert à l’Afikoman qui n’est rien d’autre qu’un demi-morceau de matsa séparé en deux au début du Séder et mis de côté pour être mangé après le repas en souvenir de l’agneau consommé lors de l’exode. Il est de coutume de cacher l’Afikoman et amener les enfants à table pour le trouver. La consommation due l’Afikoman en tant que dessert est un comportement insolite qui amène les enfants à questionner les parents, but ultime du Seder de Pessah.

L’Histoire de la Matsa

  • 1838 : le chanteur français Isaac invente la première machine pour confectionner des Matsot
  • 1888 : Rabbi Dov Behr, émigrant aux Etats-Unis, ouvre la première usine de Matsa dans l’Ohio la B. Manischewitz Company
  • 1832 : La compagnie ouvre une nouvelle chaîne de production dans le New Jersey. Cette compagnie sonne une révolution dans le domaine de fabrication de la Matsa.

Source : /www.feujworld.fr/

CONSEILS. La matza est la principale caractéristique de la fête de Pessah.  Sur le plan de la composition nutritionnelle, une matza est généralement fait de farine de blé et d’un peu d’eau. Dans une matza, il y a environ 160 calories, l’équivalant de la quantité énergétique de deux tranches de pain. Comme la matza n’est souvent pas rassasiante, nous mangeons d’avantage. Il y a dans le marché des matzot faites de blé complet, riches en fibres alimentaires et provoquant une plus longue sensation de satiété.
  • Comme substitut de la matza, vous pouvez manger de la matza légère, comprenant environ 2/3 de la quantité de calories d’une matza ordinaire, ou des galettes de riz (pour ceux qui consomment des légumineuses à Pessah).
  • Dans certains magasins et certaines boulangeries, vous pourrez trouver des petits pains cachers pour Pessah faits à partir de farine complète, de farine de pommes de terre, de farine de riz, de farine d’amandes et autres. Certains de ces petits pains contiennent de l’huile et es œufs et, par conséquent, il faut les consommer avec modération.
  • Il est possible de diversifier l’alimentation grâce à d’autres aliments de groupes d’hydrate de carbone: des pommes de terre, des patates douces, du quinoa, du millet, du sarrasin et du riz complet (pour les communautés qui ont l’habitude de consommer ces aliments au menu de Pessah).
  • Les pommes de terre et les patates douces constituent une partie du menu des communautés qui ne mangent pas de légumineuses ni de riz. La quantité énergétique (calories) d’une pomme de terre de taille moyenne est équivalente à celle d’une tranche de pain. Donnez la préférence à des pommes de terre cuites au four ou bouillies à des modes de cuisson telle que la friture (comme les frites) ou utilisant beaucoup d’huile.
  • Attention: l’épeautre (en anglais – spelt) est l’un des « cinq types de céréale » et les mets qui en contiennent sont considérés comme Hametz [note de la traductrice: non cachers pour Pessah] (sauf pour les produits cachers tels que les mazots à la farine d’épeautre), à l’encontre du sarrasin qui est une plante différente et qui n’est pas considéré comme Hametz à Pessah.
  • Pour les communautés qui consomment des légumineuses pendant les fêtes – il est recommandé de diversifier et de préparer des plats contenant des lentilles, des pois chiches, des haricots, des haricots mungo, des fèves, des pois secs, du soja et du lupin. Ces plats peuvent constituer un substitut végétarien, sain, savoureux et rassasiant à une part de viande.
Matières grasses pendant les repas de Pessah: lesquels, combien et pourquoi? 
Pendant les fêtes de Pessah, nos tables accueillent de nombreux plats faits à partir des graisses saines: avocats, noix et amandes, la farine produite à partir d’amandes et autres.  Les aliments de ce groupe constituent une importante source d’énergie, fournissant des acides gras essentiels pour le corps, aidant l’absorption des vitamines liposolubles et contribuant à la santé de la peau et les cheveux.
Les communautés évitant de consommer des légumineuses pendant les fêtes de Pessah, ne consomment pas d’huile de soja ou d’huile de colza et utilisent beaucoup d’huile de parme. L’huile de palme est considérée comme une huile de qualité inférieure à l’huile de soja et à l’huile de colza car elle contient une importante quantité d’acides gras saturés, et, par conséquent, il est recommandé de réduire sa consommation. Pour ceux qui ne consomment pas d’huile de soja ou d’huile de colza pour des considérations halakhiques [liées à la loi juive],  il est recommandé d’utiliser de l’huile d’olive ou de l’huile de noix.
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