Un article de Jean Klein pour Israël Valley. M. Pierre Gramegna, du ministre des Finances du Luxembourg visite actuellement l’écosystème fintech israélien jusqu’à mercredi. Il est accompagné de représentants du ministère des Finances, de la Luxembourg House of Financial Technology ainsi que de Luxembourg for Finance et son objectif est de s’informer des dernières tendances dans les fintech, dans un pays disposant d’une large expérience en la matière. Des possibilités de collaboration seront analysées durant ce voyage.
En partant du constat qu’à chaque challenge fintech, Israël a une solution viable, le Luxembourg s’est rendu compte qu’un modèle existait et qu’il était bon de s’en inspirer. D’abord, Israël profite de son accès aux technologies militaires de pointe, qui a tout autant permis de développer des algorithmes de trading très performants que de s’imposer dans le domaine de la cybersécurité à coups de biométrie et de solutions de prévention de la fraude.
Ensuite, la taille relativement petite du pays en fait une sandbox parfaite, là où par exemple les start-up luxembourgeoises ont tôt fait de franchir les frontières allemande, belge ou française.
Enfin, le pays a une position très progressiste sur la blockchain: 130 start-up se penchent sur les applications liées à cette technologie et elles ont levé 700 millions de dollars, dont 503 d’ICO, ces levées de fonds des temps modernes liées à des «actions» numériques.
L’écosystème bénéficie aussi d’une situation très équilibrée entre les secteurs que ces start-up adressent, de 23% dans le domaine du trading et de l’investissement à 22% dans le paiement en allant jusqu’à 3% pour les échanges et les transferts internationaux d’argent, 5% pour les outils de gestion des finances personnelles, 10% pour les prêts et le financement, 11% pour les insurtech et pour tout l’anti-blanchiment et la lutte contre la fraude, et 15% pour les solutions d’entreprise. Un tiers des investissements sont consacrés au fintech .
Source : Paperjam & Israël Valley

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