Un nano-satellite, appelé BGUSAT, a été envoyé dans l’espace cette pour mener des missions scientifiques pour l’Université de Ben Gourion dans le Neguev.
Le BGUSAT est le résultat de cinq années de travail conjointes entre l’université de Ben Gourion, l’Israël Aerospace Industries Ltd. (IAI) et le ministère de la Science, de Technologie et de l’Espace.
Ce satellite, qui mesure 10 x 10 x 30 centimètre – à peine plus grand qu’une brique de lait – et qui pèse juste 5 kilos, est équipé de caméras qui peuvent capturer une grande variété de phénomènes météorologiques, la désertification, et la lumière du ciel nocturne.
Grâce aux caméras du BGUSAT, les chercheurs pourront suivre les gaz atmosphériques comme le CO2 pour comprendre le changement climatique, examiner les changements dans l’humidité du sol qui pourraient être un indicateur de la désertification et affecter le développement agricole. Ils pourront également surveiller le développement de la végétation dans différentes régions.
Un système de guidage permettra aux opérateurs de choisir les régions à étudier, grâce à une station au sol à l’Université de Ben Gurion. Les chercheurs pourront positionner le satellite de façon à prendre des clichés sous différents angles.
C’est la première fois qu’une université israélienne va avoir accès à des données depuis un nano-satellite israélien pour la recherche, ont déclaré l’université, l’IAI et le ministère dans un communiqué conjoint en présence de Ofir Akunis, le ministre des Sciences.
Son itinéraire orbital unique près de l’atmosphère permettra à l’université de Ben Gourion et aux chercheurs de l’université de Tel Aviv d’étudier des phénomènes scientifiques.
La construction de ce satellite a démarré au département spatial de l’IAI. En coopération entre le gouvernement, l’industrie et les universités, afin de promouvoir l’industrie spatiale israélienne.
Le logo du BGUSAT représente David Ben-Gourion, le Negev, la terre, et Israël.
Les nano-satellites sont un nouvel outil pour la recherche scientifique académique. Ils contribuent à l’ingénierie et à la recherche spatiale, à un coût adapté aux ressources d’une université, a expliqué le professeur Dan Blumberg, vice-président et doyen de la recherche et du développement.
Les grands satellites sont très onéreux. Le satellite est donc à la fois conservateur et novateur. Les nano-satellites étant bien plus abordables, ils laissent le champ libre à l’innovation spatiale.
Ce projet ouvre au monde des nano-satellites des missions scientifiques nouvelles et variées. Pour la première fois, a été installé un ordinateur, doté des fonctionnalités proches de celles des grands satellites, mais développé pour les nano-satellites par le département de l’Espace.
Après le lancement du satellite, l’Agence spatiale israélienne a alloué 1 million de shekels supplémentaires pour financer des recherches futures sur les données obtenues par le satellite et a lancé un appel à ce projet.
Le BGUSAT a été placé csur le lanceur PSLV (Véhicule de lancement de satellites polaires) du pad de lancement Satish Dhawan en Inde avec 103 autres nano-satellites.
http://alyanatanya.org/le-premier-nano-satellite-de-recherche-israelien.html

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