Un article de Guillaume Lenorman pour Israël Valley. Patrick Nouma Amaba, Eric Laurencon et Eloïse Brasi viennent de faire paraître dans la Collection Guerre de l’information, l’ouvrage « Israël, le 6ème GAFAM ».

Israël, le 6e GAFAM ? Une stratégie de puissance au travers des nouvelles technologies. Publié le 31 janvier 2019 de Eloîse Brasi (Auteur), Eric Laurençon (Auteur), Patrick Nouma Anaba. (voir Amazon.fr)

En partant du constat qu’Israël est un pays singulier par sa géographie, sa culture et son histoire et que la culture israélienne s’est construite au rythme de conflits récurrents et autour de l’émergence d’un État démocratique et prospère dans le morceau de désert qu’est la Terre Promise, les auteurs démontrent à travers d’une approche innovante et unique à ce jour, comment Israël a su faire preuve d’une résilience inouïe pour créer et développer une puissance économique remarquable avec un concept original, la « start-up nation ».
En dressant le panorama du secteur des nouvelles technologies d’Israël, l’étude confirme la surperformance de ses start-ups et elle sort des sentiers battus pour ouvrir à une nouvelle interprétation du paradigme israélien.
Par sa taille et sa situation géopolitique, il est peu probable qu’lsraël ait les ressources pour devenir une grande nation industrielle à l’image de la Chine et des États-Unis, à travers une analyse circonstanciée, il est vu comment  Israël ouvre une nouvelle ère, celle des cyber-États en s’inspirant du modèle de développement supranational des GAFAM.
L’originalité d’Israël est qu’elle transforme une faiblesse en force. Handicapé par ses dimensions et les limites de ses ressources, le pays pourra difficilement amener toutes ses start-ups à maturité et devenir une « grande puissance industrielle » des nouvelles technologies. Mais l’État hébreu exploite l’internationalisation de ses technologies pour développer une stratégie infiltrante et ainsi garder son avantage concurrentiel dans ce secteur, notamment en « vendant » ses pépites à l’étranger et notamment aux USA. Israël est le pays qui reçoit le plus d’investissement Venture Capital  en pourcentage du PIB selon l’OCDE.
Source : Journal de l’économie & Israël Valley
GAFAM est l’acronyme des géants du Web — Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft — qui sont les cinq grandes firmes américaines (fondées entre le dernier quart du XXe siècle et le début du XXIe siècle) qui dominent le marché du numérique, parfois également nommées les Big Four, les Big Five, ou encore « The Five ». Cet acronyme correspond au sigle GAFA initial, auquel le M signifiant Microsoft a été ajouté.
Bien que dans certains secteurs une partie des cinq entreprises peuvent être en concurrence directe, elles offrent globalement des produits ou services différents tout en présentant quelques caractéristiques en commun qui méritent de les réunir sous un même acronyme : par leur taille, elles sont particulièrement influentes sur l’Internet américain et européen tant au niveau économique et politique que social et sont régulièrement l’objet de critiques ou de poursuites sur le plan fiscal, sur des abus de position dominante et sur le non-respect de la vie privée des internautes.
D’autres régions du monde possèdent leurs propres géants locaux, comme la Russie avec Yandex et VKontakte1 ou la Chine avec les BATX, acronyme faisant références à Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi.
SELON FICHE AMAZON.FR

Présentation de l’éditeur

Israël est un pays singulier par sa géographie, sa culture et son histoire. La culture israélienne s’est construite au rythme de conflits récurrents et autour de l’émergence d’un État démocratique et prospère dans le morceau de désert qu’est la Terre Promise. Israël a su faire preuve d’une résilience inouïe et a pu parallèlement créer et développer une puissance économique remarquable avec un concept original, la « start-up nation ». À ce titre, elle apparaît comme une plateforme de technologies qui s’intègre à tous les appareils du monde et dans tous les domaines ; de la très stratégique cybersécurité à l’influent monde de la culture et du divertissement en passant par la juteuse « ad tech ». Ce qui distingue Israël des autres pays, c’est l’intégration de ce modèle « start-up » dans une stratégie de création et de développement de puissance. Le panorama du secteur des nouvelles technologies d’Israël confirme la surperformance des start-up israéliennes. Ces résultats sont issus de facteurs aussi bien étatiques, géopolitiques ou humains qu’économiques. Par suite de trente années d’excellence dans la création de start-up, les modèles économiques traditionnels dicteraient qu’Israël augmente dorénavant ses capacités de production pour asseoir son leadership sur le secteur des nouvelles technologies. Par sa taille et sa situation géopolitique, il est peu probable qu’Israël ait les ressources pour devenir une grande nation industrielle à l’image de la Chine et des États-Unis. Toutefois, avec sa stratégie d’exportation de ses technologies et de ses start-up, Israël n’est-elle pas en train de transposer le modèle de développement supranational des GAFAM à l’échelle d’un pays ?

Biographie de l’auteur

Les auteurs : Eloïse BRASI, Eric LAURENCON, Patrick NOUMA ANABA sont experts en intelligence économique et titulaires d’un MBA en Management Stratégique et Intelligence Economique de l’Ecole de Guerre Economique. Ils occupent de hautes fonctions dans le secteur privé et l’administration qui les amènent à s’interroger, notamment, sur les enjeux et les perspectives de demain. Cette richesse de parcours leur a permis d’explorer avec un prisme nouveau, le développement de la puissance d’Israël au travers des NBIC. Le préfacier : Dominique BOURRA, expert en stratégie et cybersécurité, préside la commission Cybersécurité de la chambre de commerce France-Israël.

 
 
 

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