Entre 2000 et 2017, le nombre de voitures sur les routes israéliennes a augmenté de 84%, mais la superficie de ces dernières n’a augmenté que de 45%, selon les données publiées par le Bureau central de statistique israélien en septembre.
Pour beaucoup, les transports en commun disponibles ne suffisent pas. 69% de tous les Israéliens employés se rendent au travail en voiture, selon les données de 2017 du bureau de la statistique du gouvernement central du pays. Seulement 21% utilisent les transports en commun.
Pour se rendre au centre de Tel Aviv vers 9h30 ou 10 heures du matin, Yariv Dagan (50 ans), éditeur de vidéos, quitte son domicile de Hadera, à 45 km au nord, à 7h30. Le vendredi matin, comme il n’y a pas d’embouteillages liés au travail, il peut arriver à destination en moins de la moitié du temps, a-t-il déclaré dans une interview.
La vitesse moyenne de la circulation à Tel Aviv varie actuellement entre 20 km et 43 km/h, en fonction de l’heure, selon les données fournies par Matat-Transportation Planning Center, une société de recherche travaillant en collaboration avec le ministère israélien des Transports.
Les voitures roulent encore plus lentement à New York et à Londres. Selon un rapport publié en 2018 par le Department of Transportation de la ville de New York, la vitesse moyenne de déplacement à Manhattan est tombée à 11,4 kmh en 2016. Les voitures londoniennes, quant à elles, roulaient à 26,5 km / h en périphérie et à 11,9 km / h dans le centre-ville en 2016, selon l’organisme gouvernemental Transport for London.
Mais New York et Londres ont des systèmes de transport public souterrains opérationnels. Et Tel Aviv? La construction d’une ligne de tramway est en cours et son lancement est prévu pour les années à venir. Pour le moment, les travaux bloquent les routes dans toute la ville.
Les responsables gouvernementaux ont estimé que la congestion du trafic coûtait 35 milliards de NIS par an à Israël, a déclaré en juillet le gouverneur de la Banque d’Israël, Karnit Flug.
Dans un rapport publié en mars 2018 par l’OCDE, le manque d’infrastructures de transport en Israël constituait un défi majeur pour le développement économique du pays.
« Les choses n’étaient pas toujours aussi mauvaises », selon Dagan. « Avant, l’été signifiait moins de véhicules sur les routes. Maintenant, même le week-end, le trajet de retour de Tel Aviv à Hadera peut prendre jusqu’à deux heures », a-t-il déclaré.
Source : calcalistech.com
http://www1.alliancefr.com/actualites/embouteillages-tel-aviv-israel-capitale-technologique-tramway-6074591

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