NDS: 5 milliards de dollars, 2012
La société NDS, basée à Jérusalem, a été achetée et vendue trois fois au cours de la dernière décennie. Fondée en 1988 sous le nom de News Datacom, la société fabrique des logiciels et du matériel (tels que des décodeurs sécurisés) pour les fournisseurs de télévision à péage. Elle était cotée au Nasdaq avant d’être acquise en 2009 pour 3,6 milliards de dollars par la société de capital-investissement londonienne Permira et Rupert Murdoch’s News Corporation.
En 2012, Cisco Systems, mieux connu comme fabricant de commutateurs et de routeurs de réseau, a racheté NDS pour 5 milliards de dollars pour devenir un acteur du marché de la vidéo à la demande. Mais les consommateurs se tournent vers les services de vidéo et de streaming basés sur le cloud tels que YouTube et Netflix, ce qui a entraîné des licenciements massifs dans l’unité NDS de Cisco et la vente de la division en 2018 à Permira pour un milliard de dollars, soit un cinquième seulement de ce que Cisco avait payé six ans plus tôt.
Chromatis: 4,7 milliards de dollars, 2000
Lorsque le géant américain des équipements de communication Lucent a racheté Chromatis en 2000, il s’agissait à l’époque de la plus grande acquisition de l’histoire israélienne. Mais seulement un an plus tard, Lucent a fermé son unité Chromatis et a licencié 130 employés, en raison du manque de demande de produits Chromatis. Lucent a décidé de se concentrer sur les grandes compagnies de téléphone au détriment des petits clients, activité principale de Chromatis.
Toutefois, l’acquisition de Chromatis a permis de mettre en avant son investisseur de départ – Jerusalem Venture Partners (JVP) – et d’aider à lancer la carrière politique du fondateur de JVP, Erel Margalit, qui a siégé à la Knesset de 2013 à 2017.
Mercury Interactive : 4,5 milliards de dollars, 2006
Les technologies destinées aux consommateurs ont tendance à capter l’attention des lecteurs, mais ce sont les produits et les services interentreprises qui constituent le noyau dur de la Startup Nation. Il n’est donc pas étonnant que la société technologique israélienne Mercury Interactive ait réalisé l’une des reventes (exit) les plus réussies du pays. Elle a été acquise par HP en 2006.
Mercury fabrique des applications que tout le monde utilise, mais dont on parle rarement : des logiciels de distribution et de gestion des applications, des services de changement et de configuration, d’assurance qualité et de gouvernance informatique. Les produits de Mercury ont été intégrés à la division Logiciels de HP jusqu’en 2017, date à laquelle ils ont été vendus à la société britannique Micro Focus.
Playtika : 4,4 milliards de dollars, 2011
Il existe deux principaux types de sociétés de jeux : celles qui fabriquent des jeux vidéo de style shoot-em-up, (jeux de tir), et celles qui fabriquent des jeux de casino en ligne. La société israélienne Playtika,  chef de file de la deuxième catégorie, a été acquise en 2011 par Caesar’s Interactive Entertainment, qui fait partie de la chaîne de casinos Caesar.
Les jeux Playtika, y compris les World Series of Poker, Slotomania et Poker Heat, figurent parmi les jeux les plus populaires et les plus téléchargés depuis cinq ans. La société essaie de diversifier son offre par le biais d’acquisitions : en 2017, elle a racheté le fabricant de jeux Jelly Button et l’Allemand Wooga. Depuis 2016, Playtika appartient à un consortium de capital-investissement dirigé par Giant Interactive.
https://mailchi.mp/5353630b5d35/focus-les-15-plus-grandes-acquisitions-de-start-ups-de-lhistoire-disral?fbclid=IwAR1Ho1GYQhL3jVPJMlKpevnV2iQxvnthoqar6NBd-xaozSjm8g8Xqu7SsOY
 

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