L’Eurovision, organisé à Tel-Aviv en mai 2019, offre une nouvelle plateforme pour les militants BDS.
Israël, envoyé spécial.- Si l’on veut être sûr d’irriter un Israélien, il suffit de prononcer les trois lettres BDS. Peu de choses sont susceptibles de provoquer une réaction aussi épidermique que l’acronyme du mouvement international promouvant le boycott, le désinvestissement et les sanctions à l’égard de leur pays en raison de sa politique d’annexion des territoires palestiniens.
Et, de manière quasiment unanime, à quelques exceptions près, tous les Israéliens sont à la fois prompts à condamner BDS et à balayer du revers de la main son efficacité. Comme le résume Daniel Shek, ancien ambassadeur d’Israël à Paris et figure modérée de la vie politique locale, « le plus grand accomplissement de BDS est de rendre ce pays fou ! ». (https://www.mediapart.fr/)
LE PLUS. Après la lettre publiée vendredi 4 janvier par 140 artistes internationaux, c’est au tour d’un parterre d’ONG et d’associations françaises ainsi que des chanteurs, musiciens et techniciens d’appeler au boycott de l’édition 2019 de l’Eurovision qui doit se dérouler en mai prochain.

Le texte précise qu’il ne vise pas spécifiquement le concours en lui-même. « Il ne s’agit ni de priver les artistes qui le souhaitent de la possibilité de participer à ce concours, ni de priver des millions de téléspectateurs de le suivre. Mais celui-ci ne peut pas, ne doit pas, se dérouler en Israël« , demandent les signataires qui exigent également que  France Télévision, partenaire majeure du concours, « fasse tout pour trouver une autre destination et annonce en tout état de cause ne pas envoyer de candidat français si l’Eurovision devait se dérouler en Israël« .

 

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