La recherche effrénée d’une mobilité durable ne pousse pas seulement les constructeurs à électrifier leurs gammes à tout va. Elle a aussi ouvert la voie à des modes de déplacement inédits, qui ne sont pas sans danger pour des utilisateurs peu aguerris, sans parler des piétons devenus des chicanes mobiles sur les trottoirs.
Pour ce qui est du vélo électrique, le permis de conduire est devenu obligatoire depuis le 1er janvier.

Ce n’est pas tout à fait la porte à côté et on ne s’y rendrait sans doute pas avec ce vélo électrique. Mais c’est un signe que la nouvelle circulation urbaine avec de nouveaux engins est aujourd’hui accidentogène.
Israël assume ainsi cette démarche restrictive en arguant du fait d’une prise en charge globale des nombreux accidents causés par ce moyen de locomotion très plébiscité par les jeunes Israéliens.
Le ministère des Transports a annoncé le lancement d’une nouvelle catégorie de permis de conduire : le permis pour vélo électrique. Qualifié carrément de véritable nuisance dans la circulation.
Une nouvelle catégorie de permis, le permis A3, est entrée en vigueur le 1er janvier 2019, pour les vélos électriques uniquement.
Contrairement aux autres catégories de permis, qui ne sont accessibles qu’à partir de 17 ans, ce nouveau permis pourra être délivré aux candidats dès l’âge de 15 ans et demi.
Le ministère a expliqué que les Israéliens pouvaient commencer à passer l’épreuve théorique qui se compose de 30 questions sur le Code de la route, la sécurité à vélo et les droits des piétons.
Selon le ministère des Transports, la nouvelle catégorie de permis permettra de sensibiliser les jeunes cyclistes sur les routes d’Israël aux questions de sécurité routière, et ce dès le plus jeune âge.
« L’examen théorique pour les cyclistes vise à donner aux jeunes une première connaissance du Code de la route, à la fois en tant que cycliste et que piéton », a déclaré le ministre des Transports Israël Katz dans un communiqué.
Les nouvelles réglementations annoncées en octobre prévoient des amendes plus sévères.
Les cyclistes qui ne seront pas munis d’un casque se verront par exemple infliger une amende de 233 euros.
D’autres amendes sont prévues, notamment le transport d’un passager, la conduite en état d’ivresse, l’usage d’un téléphone portable ou le passage au feu rouge.
Les cyclistes sont également tenus de porter des gilets de sécurité une fois la nuit tombée.
Ces nouvelles réglementations interviennent après un accident mortel avec délit de fuite en septembre au cours duquel un jeune de 17 ans a été tué alors qu’il faisait du vélo électrique par un automobiliste ivre.
Source Caradisiac

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