A Eilat, dans le sud d’Israël, des chercheurs du monde entier viennent étudier le corail du golfe d’Aqaba. Sa particularité : sa résistance remarquable au réchauffement climatique

Le phénomène a été découvert il y a à peine cinq ans. Les coraux du golfe d’Aqaba sont taillés pour faire face au changement climatique.

Dans l’institut inter-universitaire des sciences marines d’Eilat, en Israël, les chercheurs testent cette résistance dans 90 aquariums qui servent de « simulateur de mer Rouge ».
Le corail, soumis à des températures de plus en plus élevées, a commencé à blanchir à partir de 36 degrés, alors que la température maximum dans le golfe d’Aqaba est de 27 degrés.
Si le réchauffement observé depuis quelques années se poursuit, ce corail a une espérance de vie d’une centaine d’années, estiment les chercheurs.
Ils expliquent que cette résistance exceptionnelle est sans doute due à une sélection naturelle subie par le corail en « migrant » depuis les mers chaudes du sud vers le nord de la mer Rouge, au carrefour de quatre pays : Israël, la Jordanie, l’Egypte et l’Arabie saoudite.
Le corail est un grand atout touristique et un lieu de vie pour 30% des espèces marines.
En Australie, la « grande barrière de corail » a considérablement blanchi en deux ans.
D’après des études, plusieurs récifs dans le monde sont menacés.
Partager :