Pour trouver des alternatives de logement aux grandes villes sursaturées, les entrepreneurs misent sur les localités satellites, généralement sources d’un intéressant rapport qualité-prix. Certaines communautés voient ainsi leur population doubler en un temps record. C’est le cas de Tsour Hadassah, située à 10 kms au Sud de Jérusalem.
On lui prédit une hausse de population de 177% entre ses 9 000 habitants actuels et les 25 000 estimés d’ici 2030. En raison de la forte demande dont elle fait l’objet, elle assiste à la naissance d’un nouveau quartier, Mont Sansan. La première phase, constituée de 1 100 unités de logements, est pratiquement prête à accueillir ses résidents. Deux autres plans sont en projets, pour la construction de 2 000 unités supplémentaires, qui devraient être achevés d’ici 5 ans. La fourchette de prix pour ce nouveau quartier s’étend de 1,3 à 1,8 million de shekels pour des maisons individuelles ou des appartements de 5/6 pièces. (http://israelmagazine.co.il)
LE PLUS . SELON LE JPOST EN FRANCAIS.

« Dans la capitale, le prix d’une maison de 500 mètres carrés – ce qui est considéré comme un grand terrain en Israël – se compte en millions de dollars. A Tsour Hadassah, on parle de millions de shekels. Seuls les millionnaires possèdent de telles demeures à Jérusalem, tandis qu’à Tsour Hadassah il s’agit d’Israéliens un peu plus riches que la moyenne.
Tsour Hadassah, qui signifie « le rocher d’Hadassah », est nichée au sommet des collines de Judée, à quelque 12 kilomètres seulement, au sud de Jérusalem. Bien que sa population dépasse aujourd’hui les 8 000 habitants, elle appartient au conseil régional de Mateh Yéhouda.
La localité a été créée en 1960 pour être un centre de commerces et de services à destination des implantations de Mevo Betar, Ness Harim, Mata et Bar-Giora. Elle a pris le nom de l’organisation Hadassah pour sa proximité avec l’hôpital d’Ein Kerem qui porte le même nom. Tsour Hadassah a peu à peu fait son chemin, s’est développée, pour devenir, en quelques années, une des communautés les plus peuplées dans ce qu’on appelle le « couloir » de Jérusalem. Un pari gagnant Pour des raisons immobilières, l’implantation est divisée en trois parties : Hayishouv Havatik (le vieux yishouv) ; Mont Kitron et Emek.
Si la plupart des logements de la zone sont des maisons unifamiliales ou mitoyennes, il existe un nombre conséquent d’appartements construits depuis les années 1960, à une époque où le ministère de la Construction et du Logement voulait promouvoir les habitations de Tsour Hadassah. De surcroît, l’an dernier, le conseil d’administration des terres a vendu un terrain dans le but explicite de construire 1 500 immeubles à 3, 4 ou 5 étages. Ce qui signifie que Tsour Hadassah comptera environ 13 000 habitants, dont 40 % qui vivront en appartements dans 5 ans.
Assad Aviv, le président général de la société de construction M.Aviv, qui a fait construire des maisons unifamiliales et mitoyennes dans la localité, a pour projet 90 autres immeubles de 5 étages. « Tsour Hadassah est très attractive », rapporte-t-il. « Il s’agit presque d’une banlieue ‘verte’ de Jérusalem, qui séduit les actifs, comme le personnel de l’hôpital Hadassah à Ein Kerem, les enseignants de l’Université hébraïque ou encore les fonctionnaires du gouvernement. Son système éducatif est excellent et elle est proche de la station de train de Beit Shemesh, menant à de nombreux centres d’activité du pays. Selon nous, Tsour Hadassah est un ‘pari gagnant’ ».
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