Le ronronnement incessant des machines de tatouage raisonnait dans les salles du Musée d’Israël à Jérusalem, où des tatoueurs de renommée internationale proposaient leurs tatouages gratuitement pour effacer les blessures physiques ou mentales des victimes israéliennes du terrorisme et de la guerre.
Selon i24News : »Onze Israéliens aux blessures variées, allant de la perte d’un membre à un traumatisme mental, ont été tatoués gratuitement par des artistes reconnus, principalement venus des États-Unis, lors d’un événement organisé par l’association de charité Artists4Israel.
« Que leurs souffrances soient physiques ou mentales, les tatouages ​​sont une façon pour ces victimes de se réapproprier leur corps », explique Megan Wilson, une artiste de San Francisco. Wilson connaît le pouvoir de transformation des tatouages, après avoir passé la majeure partie de sa carrière à tatouer des femmes, victimes de violence familiale.
« Nous n’avons aucun contrôle sur ce qui arrive à notre corps. Mais on choisit d’être tatoué. Faire ce choix, c’est une manière de se réapproprier sa vie et son corps. C’est un pas en avant vers la guérison », ajoute-elle.
Barak Miron était médecin au Liban en 1999 quand il a été blessé par des terroristes du Hezbollah, le paralysant des jambes.
Assis au beau milieu des collections archéologiques faiblement éclairées du musée, il raconte l’événement, pendant que Steve Soto dessine un personnage masculin embrassé par une figure féminine sur sa peau ».

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