On constate un lent et profond processus de retour à l’identité juive depuis plusieurs décennies au sein de l’Etat hébreu qui ressort de trois enquêtes menées sur 30 ans conjointement par l’Institut Guttman de Jérusalem pour la Recherche sociale appliquée, l’Institut de la Démocratie israélienne à l’université de Tel-Aviv et la Fondation Avi Chaï.

Ainsi 94 % des citoyens juifs font la circoncision de leurs fils, 91 % leur Bar-Mitsva (63 % font la Bat-Mitsva à leurs filles), 92 % observent la semaine de deuil pour un proche (shivaa), 90 % lui font la prière du Kadish, 86 % lui font un enterrement juif, et 80 % se marient devant un rabbin. 90 % assistent au Séder de Pessah (67 % ne mangent pas d’aliments avec du levain pendant 8 jours), 82 % allument les bougies de Hanouka, 68 % respectent sérieusement le Yom Kippour, 36 % assistent à la lecture de la Méguila d’Esther à Pourim, pendant que 85 % marquent le coup d’une manière ou d’une autre pour chacune des grandes fêtes du calendrier hébraïque.

Le shabbat :

84 % des israéliens passent leur samedi en famille, 69 % font ensemble un repas le vendredi soir, 66 % allument les bougies et 60 % disent le Kiddouch du vendredi soir.

Et ce, même si 65 % regardent leur télé le shabbat, 52 % continuent de surfer sur Internet et 37 % s’adonnent à une activité sportive, pendant que 29 % mangent en dehors de chez eux et que seulement 11 %  travaillent ce jour-là comme salariés.

Par ailleurs, 76 % mangent casher chez eux, 72 % ne mangent jamais de porc et 70 % mangent aussi casher à l’extérieur. 71 % considèrent l’étude des textes du judaïsme (Bible, Michna, Talmud, etc.) comme importante, alors que 16 % seulement s’y adonnent concrètement, mais que 24 % se rendent en pèlerinage sur les tombeaux des grands Sages juifs et que 13 % disent consulter régulièrement un rabbin sur leurs problèmes personnels et/ou familiaux, 17 % se disant intéressés par les « expériences musicales » du judaïsme.

Source : http://www.nuitdorient.com/n4126.htm
Photo : AFP (Copyrights)
 

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