LES MOTS POUR LE DIRE. Lors de l’émission hebdomadaire « On n’est pas couché » sur France 2, le journaliste et éditorialiste Franz-Olivier Giesbert a tenu des propos intéressants. Il était invité pour présenter son dernier livre « Belle d’amour ». Ce roman se situe à l’époque des Croisades et du roi Louis IX (dit Saint Louis). Ses propos : « La Palestine est une terre juive! Elle est juive! Il faut le dire, ça aussi! On m’a prévenu de faire attention à ce que je vais dire, mais je le dis : les Juifs ont habité la Palestine pendant 12 siècles avant que ne vinrent des envahisseurs perses, romains, arabes, turcs etc. Mais au départ c’était une terre juive et cela reste une terre juive ».
Après cette profession de foi, Franz-Olivier Giesbert a rajouté ne pas craindre le flot de réactions sur les réseaux sociaux, ni les attaques dont il est souvent l’objet de la part de confrères, citant Bruno Masure, ancien présentateur sur France 2, connu pour ses positions anti-israéliennes. (LPH)
BIO EXPRESS. Franz-Olivier Giesbert (parfois abrégé « FOG »), né le à Wilmington (État du Delaware, États-Unis), est un éditorialiste, biographe, présentateur de télévision et écrivain francoaméricain, exerçant en France.
Franz-Olivier Giesbert est le fils de Frédérik Giesber et de Marie Allain. Il est issu par son père d’une famille d’origine allemande, écossaise, autrichienne et juive dont les membres ont immigré aux États-Unis à la veille et au début de la Première Guerre mondiale et par sa mère d’une famille normande catholique propriétaire à Elbeuf d’une importante imprimerie régionale.
Ses relations avec Mitterrand alternent alors entre des périodes de froid et de réconciliation même si lui-même participe à la construction médiatique de Michel Rocard. Interviewant cinq fois l’ancien leader du PSU en un peu plus de deux ans (mai 1977 – septembre 1979), il couvre avec attention ses déplacements en province (« Rocard chez les sudistes », 19 mars 1979) ou à l’étranger (« Rocard à Washington », 9 juin 1980). Mais il donne aussi la parole à un écologiste comme Brice Lalonde à la veille des élections de 1977 et de 1978 ainsi qu’à des leaders du CERES. Il apparaît ainsi comme le moins politisé du service politique, un « OVNI ».

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