En raison du Shabbat très peu de commentaires ont été fait par la classe politique à Jérusalem. Sans aucun doute, l’Etat d’Israël est très heureux par la déclaration de Donald Trump qui a annoncé, le vendredi 13 octobre, qu’il ne certifierait pas l’accord sur le nucléaire iranien.
Donald Trump : « Cet accord permet à l’Iran de continuer à développer certains éléments de son arsenal nucléaire. Le régime iranien a commis des violations multiples de l’accord. Quel est le sens d’un accord qui ne fait que retarder la capacité nucléaire pour une courte période ? Dans l’éventualité où nous ne serions pas capables de trouver une solution en travaillant avec le Congrès et nos alliés, alors l’accord prendrait fin. Il est sous examen permanent et notre participation peut être annulée par moi, en tant que président, à tout moment. »

Selon francetvinfo.fr : « Il s’agissait, comme tous les 90 jours selon la loi, de certifier au Congrès cet accord international qui vise à empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique. Le discours de Donald Trump a immédiatement provoqué une forte réaction de Téhéran.

Les Etats-Unis sont « plus seuls que jamais contre le peuple iranien », a lancé le président iranien Hassan Rohani dans une intervention télévisée. Donald Trump « n’a pas lu le droit international », a déclaré le président iranien : « Est-ce qu’un président peut seul annuler un accord multilatéral et international? Apparemment, il ne sait pas que cet accord n’est pas un accord bilatéral entre l’Iran et les Etats-Unis ». « Les déclarations [de DonaldTrump] sont un tissu d’insultes et d’accusations sans fondements », a ajouté Hassan Rohani.
Après la menace du président américain, les pays signataires ont fait état de leurs inquiétudes. Moscou a dénoncé la stratégie de Donald Trump, très isolé sur ce dossier. La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a mis en garde contre la tentation de « démanteler un accord qui fonctionne et tient ses promesses ».
Dans un communiqué diplomatique mais ferme, la Première ministre britannique Theresa May, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont souligné qu’ils restaient « engagés » dans l’accord, appelant à sa « pleine application par toutes les parties ». Emmanuel Macron est allé jusqu’à s’entretenir avec Hassan Rohani au téléphone, pour l’assurer de « l’attachement de la France » à l’accord de 2015 et « envisager » de se rendre à Téhéran ».

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