Tsahal est sur le pied de guerre depuis le traumatisme de 1973. Le jour du jeûne de Yom Kippour les Égyptiens et les Syriens attaquèrent par surprise simultanément dans la péninsule du Sinaï et sur le plateau du Golan, occupés par Israël depuis la guerre des Six Jours.
Yom Kippour est le jour de la repentance, considéré comme étant le jour le plus saint et le plus solennel de l’année juive. Son thème central est le pardon et la réconciliation. Lévitique 16:30 : « Car en ce jour on fera l’expiation pour vous, afin de vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l’Éternel ».Lévitique 16:31 : « Ce sera pour vous un shabbat shabbaton, et vous affligerez vos âmes. C’est une loi perpétuelle ».
Du verset 16:31, les Sages ont déduit qu’il fallait respecter les interdictions du Shabbat (par exemple, ne pas travailler, ni allumer de feu, ne pas écrire ni toucher l’électricité). Quant à l’affliction des âmes, elle est réalisée selon la mishna Yoma 8:1, par l’interdiction de nourriture, de baignade, d’utilisation de cosmétiques, du port de la « sandale » (c’est-à-dire de semelles de cuir) et de l’intimité conjugale.
L’abstention totale de nourriture et de boisson commence généralement une demi-heure avant le coucher de soleil (ce qui s’appelle « tossefet (ajout) Yom Kippour »), afin de limiter le risque de manger pendant la fête par inadvertance. Elle termine après le coucher du soleil de la nuit suivante.
Bien que le jeûne soit obligatoire pour tout individu sain âgé de plus de 12 ans pour les femmes, 13 pour les hommes (bat ou bar mitsva), y compris les femmes enceintes, il est interdit, en vertu du pikkouah nefesh, de jeûner pour toute personne qui pourrait s’en porter mal, particulièrement les diabétiques et les personnes devant prendre des médicaments. Les femmes qui viennent d’accoucher dans les trois derniers jours sont également exemptées.
L’observance de Yom Kippour varie légèrement selon les communautés. Les Juifs séfarades l’appellent « le jeûne blanc », et se revêtiront de blanc, afin de symboliser leur désir « blanc » (pureté) de se libérer des péchés. Leur liturgie comporte des musiques assez joyeuses, surtout par rapport à leurs frères ashkénazes qui, tout en reconnaissant la joie originelle de ce jour, auront une attitude plus solennelle, accentuant la remémoration des disparus et des martyrs.
LE PLUS.
Gmar Hatima Tova se traduit par « fin de bonne signature ». C’est ce que l’on souhaite à son prochain lors de Yom Kippour, lui souhaitant d’être inscrit dans le Livre de la Vie. A Roch Hachana, on souhaitera plutôt « Ketiva Tova » « bonne inscription » ou « Hatima Tova », « bonne signature » plutôt que « Gmat Hatima Tova ».

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