Tribune. Alain Houper est sénateur de la Côte-d’Or et membre du groupe Les Républicains au Palais du Luxembourg. Il évoque ici la lutte anti-terroriste.

Regardons l’expertise d’Israël dans la détection – sur les réseaux sociaux mais aussi le dark net – des contenus et des profils dangereux, parfois sur le point de passer à l’action ! Des systèmes de recherche cybernétique sur la toile y ont été développés, souvent par des ingénieurs et techniciens, très jeunes, formés par l’armée israélienne durant des années de service militaire : ils sont inventifs, créatifs, extrêmement réactifs et adaptés face au danger car ils savent se mettre à la place d’un terroriste.
Ils ont appris comment entrer dans sa psyché, dans ses jeux, dans le réseau de ses contacts et de ses amis, ses lectures et ses fantasmes pour réussir à identifier le prochain tueur qui rêve, fusil ou arme blanche à la main, ou au volant d’un camion, de tuer le plus de gens possible.
Regardons comment Israël a su impliquer sa société civile dans la lutte anti-terroriste ! Non pas évidemment dans la lutte armée, mais dans cette prise de conscience collective que chaque citoyen est membre d’une société qui doit se protéger.
Cette conscience collective, que l’on pourrait nommer civisme, est une carte majeure dans une démocratie qui a besoin de chacun de manière intelligente, sereine et prompte pour assurer la sécurité de tous.
En Israël la police et les services de sécurité savent qu’ils peuvent compter sur des millions de citoyens. Ceci est le résultat d’une histoire et d’une expérience souvent dures, liées à cette certitude que pour gagner contre le terrorisme il faudra les yeux bien ouverts, les oreilles à l’écoute et toujours être sur le qui-vive. Est-ce inciter nos concitoyens à devenir paranoïaques, suspectant chez chaque personne croisée dans la rue un terroriste en puissance ?
Justement non ! En éduquant la population à reconnaître des comportements suspects, en enseignant avec mesure et intelligence les précautions élémentaires et les bons reflexes en cas d’identification d’une menace, on permettra des opérations précises et ponctuelles fondées sur du renseignement précis, tactique et micro-tactique, pour obtenir des résultats concrets… et éviter l’amalgame, la xénophobie irrationnelle et la tentation de l’auto-défense ou le refuge dans des idéologies extrêmistes et stupides.
Source : https://www.valeursactuelles.com
 
Le web profond, appelé aussi web caché (en anglais deep web) ou web invisible (terme imprécis) décrit dans l’architecture du web la partie de la toile non indexée par les principaux moteurs de recherche généralistes. Ce terme est parfois aussi utilisé de manière abusive pour désigner les contenus choquants et peu visibles que l’on trouve sur le web.
En 2001, Michael K. Bergman invente le terme deep web comme un terme du vocabulaire des moteurs de recherche. Ce terme est construit par opposition au web surfacique ou web référencé. Il représente la partie de la toile qui n’est pas référencée par les moteurs de recherche généralistes (certains moteurs, tels que BASE, prennent en compte cette partie du réseau). Le deep web décrit un fait technique indépendamment du contenu.
Tous les sites web peuvent contenir des pages dans le deep web. On y trouve notamment les webmails, les banques en ligne, les sites dont une partie est payante et plus généralement tous les sites qui contiennent du contenu visible en fonction de l’utilisateur (voir Raisons de la non-indexation).

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