La femme du premier ministre est inculpée pour « fraude aggravée » et « abus de confiance ». Les époux Nétanyahou ont bien tenté d’amortir le coup. Jeudi soir, avant même que l’avocat général Avichaï Mandelblit n’ait formellement notifié sa décision de renvoyer l’épouse du premier ministre devant le tribunal du district de Jérusalem, ils ont dénoncé dans un communiqué les allégations «absurdes et infondées» formulées à son encontre. Sara Nétanyahou, qui pourra contester cette décision lors d’une audience préliminaire, est sur le point d’être inculpée pour des faits de «fraude aggravée» (Le Figaro)
Durant le premier mandat de son mari, Sara Netanyahou est l’objet de beaucoup d’attention des médias, généralement sur un ton négatif. Elle gagne un procès en diffamation déposé contre les éditions Schocken pour calomnie, et, en 2002, un autre contre le journal Kol Haïr. En 2008, Channel 10 affirme que lors la guerre du Liban de 2006, alors qu’elle se rendait à Londres avec son mari pour une opération diplomatique, elle a dépensé une grosse somme d’argent en produits de luxe, payée par un donateur britannique ; elle intente alors un procès en diffamation contre la chaîne. Étant donné que le voyage de Sara Netanyahou n’avait pas été approuvé par le Comité d’éthique de la Knesset, son mari a reçu une interpellation du comité.
Après le retour de Benyamin Netanyahou à la tête du gouvernement israélien, les médias livrent à nouveau des articles négatifs à son sujet. En janvier 2010, le journal Yediot Aharonot rapporte que la gouvernante de la famille Netanyahou poursuit Sara Netanyahou en justice pour refus de payement de salaire, conditions de travail injustes et faits de violence verbale. Elle est à nouveau poursuivie en mars 2014, cette fois-ci par un ancien garde du corps de la famille qui s’était plaint de violences.
En vue des élections législatives de 2015, elle est mise en avant par son mari, candidat à sa réélection, afin de « personnaliser la campagne » Mi-2017, elle doit faire face, avec son mari, aux accusations de leur ancien majordome, qui les accusent d’avoir reçu des cadeaux par de riches hommes d’affaires.

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