Le propriétaire de la chaîne de supermarchés a été arrêté ce dimanche matin sur des soupçons de fraudes et de corruption concernant un centre commercial lui appartenant. Un chef du conseil d’une petite localité de Jérusalem aurait affranchi Rami Levy des taxes municipales d’un centre commercial contre des pots de vin, une fraude qui s’élève à environ 20 millions de shekels.
Rami Levy a été interrogé par la police ainsi que le chef du conseil local dont le nom n’a pas encore été divulgué. Selon la police, « l’exonération » des taxes municipales serait la récompense d’un pot de vin versé par l’homme d’affaire au chef du conseil local dans la construction d’un centre commercial. Dès l’ouverture des cours, les actions  Rami Levi, « Shivuk Hashikma », ont chuté de 5% et le cours a d’ailleurs été stoppé.
Il y a quelques semaines, des enquêteurs de l’Unité de lutte contre la fraude (Lahav 443) ont perquisitionné les bureaux du conseil municipal. Deux autres personnes, un autre homme d’affaires et le rédacteur en chef d’un journal local  ont également été arrêtés après la perquisition, eux aussi soupçonnés de de fraudes. (Tel-Avivre- l’équipe de rédaction) –
CORRUPTION EN ISRAËL. LE PLUS DANS LE JOURNAL LIBERATION.
Corruption en Israël. « Indépendamment des trois «dossiers Nétanyahou» ouverts au parquet, plusieurs autres grosses affaires irritent l’opinion locale. D’abord, celle du ministre de l’Intérieur et leader du parti ultraorthodoxe Shas, Arié Dery, qui avait déjà purgé une peine de prison pour corruption au début des années 2000 et qui se retrouve de nouveau embourbé dans une sale affaire de fraude fiscale et de blanchiment.
Ensuite, celle de son collègue des Affaires sociales, Haïm Katz (Likoud), que la police veut faire inculper pour diverses malversations financières liées à un trafic d’influence. Enfin, l’inculpation début août de l’ancien vice-ministre de l’Intérieur Faina Kirschenbaum pour corruption, abus de confiance, fraude et blanchiment. En clair : cette figure de proue du parti d’extrême droite Israël notre maison – présidé à vie par l’actuel ministre de la Défense, Avigdor Lieberman – est accusée, avec ses proches et quelques cadres de sa formation, d’avoir prélevé un pourcentage sur les subsides accordés par l’Etat aux collectivités locales ainsi qu’aux associations ».

 

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