Tel-Aviv (Yoram Rubinstein). Excellents résultats pour l’Etat hébreu. Selon l’Israel Export Institute les exportations de produits et service d’Israël devraient progresser de +6% pour atteindre $100 milliards en 2017.

 
SELON LE MOCI. « L’économie israélienne est très ouverte. Le commerce représente environ 60% du PIB du pays (Banque mondiale), et les exportations, épine dorsale de la croissance israélienne, environ un quart du PIB. La balance commerciale d’Israël est structurellement déficitaire (exception faite de l’excédent record réalisé en 2009). En 2016, elle a affiché un déficit de 13,1 milliards USD, en hausse de plus de 65% par rapport à 2015.
Les importations ont augmenté de 4,8% par rapport à 2015 tandis que les exportations (notamment des produits high-tech) ont chuté de 4,1%.
Les principaux clients et fournisseurs d’Israël sont l’Union européenne, les États-Unis, la Chine, Hong Kong, la Suisse, la Turquie, et l’Inde. Les principaux biens importés par l’État israélien sont les matières premières et les produits semi-finis, les hydrocarbures, les biens de consommation (produits alimentaires et boissons, équipements électriques, équipements de transport…) et les biens d’investissements.
Les principales exportations nationales sont des biens manufacturés souvent de technologie de pointe (équipements informatiques, composants électroniques, aéronautiques, équipements électroniques de communication, produits de contrôle et produits pharmaceutiques).
LE PLUS.
Israël dispose d’une économie diversifiée et technologiquement avancée. Le secteur agricole emploie environ 1% de la population et les principales productions du pays sont les fruits et les légumes, les céréales, le vin et l’élevage bovin. Le pays est autosuffisant au plan alimentaire, excepté pour les céréales.
Les domaines d’excellence de l’industrie israélienne sont la chimie (Israël s’étant spécialisé dans les médicaments génériques), la plasturgie et les hautes technologies. Les entreprises, particulièrement dans le domaine des technologies de pointe, ont profité de la collecte de fonds en provenance de Wall Street et d’autres marchés financiers du monde. En effet, Israël se classe au 2ème rang derrière le Canada pour le nombre d’entreprises enregistrées auprès des bourses américaines. Les industries de technologie de pointe (aéronautique, électronique, télécommunications, logiciels, biotechnologies) représentent approximativement 40% du PIB. Les autres secteurs d’activité importants en Israël sont la taille de diamants, le textile et le tourisme. Ce dernier est toujours considérable malgré le conflit israélo-palestinien. La majorité des actifs (80%) travaille dans le secteur tertiaire ».

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