Selon l’OCDE le nombre moyen d’étudiants étrangers dans les universités occidentales s’élève à 9 % du corps étudiant total. Malgré les dérives de l’Administration Trump, les États-Unis attirent toujours beaucoup d’étudiants étrangers (Inde, Chine, Israël) qui trouvent des emplois localement.
En Israël, le nombre d’étudiants étrangers est inférieur à 1,4 % du nombre total d’étudiants. Selon Times of Israel : « Le conseil de l’Enseignement supérieur en Israël cherche à attirer des étudiants internationaux, juifs et non juifs, dans ses universités pour promouvoir la diversité et un échange d’idées plus fertile dans ses facultés ».
Selon letudiant.fr : « Le Technion attire un nombre croissant d’étudiants français. “Le drapeau bleu blanc rouge est très bien positionné sur ce campus, considéré ici comme l’équivalent du MIT de Boston”, confirme Muriel Touaty, directrice générale de Technion France, une association à but non lucratif chargée de représenter l’institut en France et Europe francophone.

“Cette dynamique résulte notamment des accords académiques signés ces dernières années entre le Technion et plusieurs institutions françaises”, poursuit-elle. Lors de la visite d’État du président François Hollande en Israël, l’École polytechnique a ratifié fin 2013 un accord cadre avec l’établissement de Haïfa prévoyant l’accueil de professeurs invités, l’échange d’étudiants et le développement de la recherche en partenariat.
En septembre 2015, sous l’égide du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, un second accord a été conclu entre les deux institutions afin de promouvoir la coopération entre leurs deux accélérateurs respectifs, X-Up et le T-Factor. Et le Technion a signé des partenariats similaires avec l’institut Mines-Télécom (fin 2014), comme Paris Sciences et Lettres (fin 2015) en matière de formation et de recherche. De sorte que, précise Muriel Touaty, “la France est désormais le deuxième partenaire du Technion après les États-Unis”.
Concomitamment, on estime à environ 130 le nombre d’étudiants français qui suivent à l’heure actuelle un cursus au Technion, de la première à la quatrième année, avec 30 à 40 nouveaux inscrits à chaque rentrée, un chiffre en forte progression. Sans compter une vingtaine d’étudiants de master ainsi qu’une dizaine d’élèves des écoles partenaires venant effectuer des stages au sein de l’institution ».

Partager :