Tel Aviv (Eyal Koren). Abercrombie, comme partout dans le monde, fait face en Israël à une concurrence féroce. L’enseigne, qui fut autrefois lanceuse de tendances, est affectée depuis trois ans par la concurrence très dure des marques de prêt-à-porter H&M et Zara (groupe Inditex), qui ont fini par lui piquer petit à petit sa clientèle de jeunes urbains fashionistas. La fréquentation de ses boutiques pâtit en outre de la pénétration du commerce en ligne, qui affecte la plupart des marques classiques de la grande distribution américaine.
La compagnie gère plus de 1 000 magasins, répartis entre ses quatre marques. La marque Abercrombie & Fitch possède plus de 300 magasins aux États-Unis. Les magasins Abercrombie & Fitch sont généralement établis sur des surfaces allant de 560 à 3 300 m2. Le groupe annonce l’ouverture de nouveaux magasins Abercrombie & Fitch dans plusieurs endroits du monde (en Israël en 2011).
Le groupe possède trois autres marques qu’Abercrombie & Fitch. Malgré le fait qu’elles soient souvent considérées comme des filiales, ces marques ne sont pas indépendantes et sont exploitées comme des divisions de la compagnie.

Selon Reuters : « La chaîne de prêt-à-porter américaine Abercrombie a renoncé à se vendre et les investisseurs ne sont pas contents. Le titre chute de plus de 20%.

Le titre Abercrombie & Fitch (A&F) ANF 2,01% plonge de plus de 20% ce lundi à Wall Street, après que la marque de vêtements américaine a annoncé avoir mis fin à des discussions avec de potentiels acquéreurs.
« Après un examen exhaustif d’éléments variés, et avec l’aide de notre conseiller financier, le conseil d’administration d’A&F est parvenu à la conclusion que le meilleur moyen pour augmenter la valeur pour les actionnaires est une exécution rigoureuse de notre plan stratégique« , déclare Arthur Martinez, le président, cité dans un communiqué.

Pour relancer la marque à la croissance en panne, M. Martinez promet des actions « agressives » sans donner davantage de détails, notamment si Abercrombie & Fitch entend annoncer un nouveau plan d’économies.
Grosso modo, Abercrombie écarte toute idée de se vendre, une perspective qui avait pourtant enthousiasmé les marchés financiers en mai lorsque le groupe avait annoncé avoir été approché par de potentiels acquéreurs. Des négociations préliminaires avaient été entamées avec les groupes Express Inc et American Eagle Outfitters. Le premier souhaitait, selon la presse américaine, soit une fusion entre égaux soit racheter simplement la marque dans une transaction financée moitié en espèces moitié en actions. Ce dernier scénario, qui avait les faveurs des analystes, avait fait s’envoler l’action Abercrombie à Wall Street.
L’enseigne, qui fut autrefois lanceuse de tendances, est affectée depuis trois ans par la concurrence des marques de prêt-à-porter H&M et Zara (groupe Inditex), qui ont fini par lui piquer petit à petit sa clientèle de jeunes urbains fashionistas. La fréquentation de ses boutiques pâtit en outre de la pénétration du commerce en ligne, qui affecte la plupart des marques classiques de la grande distribution américaine ».

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