L’excellent journal La Tribune révèle une innovation « Made in Israël : « La signature sur surface numérique ou à l’aide d’un stylo électronique remplace de plus en plus souvent la signature manuscrite. Mais elle ne peut être utilisée pour signer un contrat, un chèque ou un document officiel à cause du risque de falsification.
Une chercheuse à l’université de Tel-Aviv a donc développé un logiciel, intégrable aux montres connectées, capable de vérifier l’authenticité de la signature électronique.
Grâce à des capteurs de mouvement et des algorithmes d’apprentissage automatique, la montre peut distinguer les vraies signatures des fausses en analysant les mouvements du poignet de son propriétaire pendant le processus de signature ».
Un mécanisme de signature numérique doit présenter les propriétés suivantes :

  • Il doit permettre au lecteur d’un document d’identifier la personne ou l’organisme qui a apposé sa signature (propriété d’identification).
  • Il doit garantir que le document n’a pas été altéré entre l’instant où l’auteur l’a signé et le moment où le lecteur le consulte (propriété d’intégrité).

Pour cela, les conditions suivantes doivent être réunies :

  • Authentique : l’identité du signataire doit pouvoir être retrouvée de manière certaine.
  • Infalsifiable : la signature ne peut pas être falsifiée. Quelqu’un ne peut se faire passer pour un autre.
  • Non réutilisable : la signature n’est pas réutilisable. Elle fait partie du document signé et ne peut être déplacée sur un autre document.
  • Inaltérable : un document signé est inaltérable. Une fois qu’il est signé, on ne peut plus le modifier.
  • Irrévocable : la personne qui a signé ne peut le nier.

En pratique, l’essentiel des procédures de signature numérique existantes s’appuie sur la cryptographie asymétrique, dans le reste de l’article nous nous placerons dans ce cas le plus courant.
 

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