Une partie du cinéma pornographique gay israélien est nationaliste. Michael Lucas, qui partage sa vie entre New York et Tel Aviv, a rencontré le succès (120 000 DVD vendus) avec Men of Israel, qui mettait exclusivement en scène des hommes israéliens de différentes origines. Cet ancien acteur de X, passé réalisateur et producteur, est aussi un militant de la cause d’Israël. En 2012, il réalise Undressing Israel: Gay men in the Promised Land, un documentaire vantant l’attitude «gay-friendly» de la culture israélienne. (http://www.slate.fr)
Michael Lucas (né Andreï Lvovitch Treïvas (en russe : Андрей Львович Трейвас) le 10 mars 1972) est un acteur et réalisateur de films pornographiques gays, militant et écrivain, fondateur du studio Lucas Entertainment. Il est chroniqueur pour The Advocate, Huffington Post et Pink News.

Il naît dans une famille soviétique d’origine juive sécularisée ; son père se nomme Lev Bregmann (ingénieur) et sa mère, Elena Treïvas (enseignante de littérature). Il obtient en 1994 un diplôme de droit de l’université de Moscou. Il émigre en 1995. Il est homosexuel. Il travaille d’abord comme acteur de porno gay en Allemagne, puis en France. Il émigre en 1997 aux États-Unis, où il joue dans cinq films pornographiques de la compagnie Falcon Entertainment en 1997 et 1998.
Il réalise son premier film, Back in the Saddle, en 1998. En 2007, son coréalisateur Tony DiMarco et lui reçoivent un prix des GayVN Awards de la meilleure réalisation pour Michael Lucas’ La Dolce Vita.
Toujours en 1998, il crée à New York sa propre société de production, Lucas Entertainment, avec l’argent qu’il a gagné comme escort boy. Il devient si célèbre que des célébrités comme RuPaul, Boy George ou Graham Norton font des apparitions dans son film Michael Lucas’ Dangerous Liaisons (2005). Son film Men of Israel, qui met en scène des acteurs de porno israéliens, fait largement parler de lui dans la presse généraliste et la presse gay. Il obtient la citoyenneté américaine le 12 novembre 2004.
Invité en février 2008 à l’université Stanford pour parler de la prévention du SIDA, il choque les étudiants par ses déclarations contre l’Islam et les musulmans. The New Republic le surnomme : « le caïd néo-conservateur du porno gay ».
De famille juive soviétique, il a acquis la nationalité israélienne en septembre 2009. En 2010, il commence à écrire pour The Advocate, après un commentaire publié en 2009 contre le boycott d’Israël pour soutenir les homosexuels palestiniens. Il est apprécié de la presse juive conservatrice américaine.

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